Polyvia, organisme professionnel de l'industrie de la plasturgie et des composites s'appuie sur le lycée Notre-Dame-du-Château à Monistrol-sur-Loire pour former des jeunes aux métiers de la plasturgie.
Chaque année, une vingtaine de jeunes sortent de ces formations. Ils pourraient être beaucoup plus nombreux et les besoins semblent conséquents, tant les usines de l'Est de la Haute-Loire diffusent des offres d'emploi pour accompagner leurs développements.
"Le métier galope à une vitesse phénoménale. On a besoin de bras, on a surtout besoin de têtes bien faites pour être toujours plus performant. L'évolution perpétuelle fait qu'on est toujours à inventer le plastique de demain. Ces jeunes, c'est l'avenir et on doit mieux communiquer sur les vertus du plastique", estime Simon Gourgaud, délégué régional de Polyvia.
Redorer le blason du plastique
"Le plastique n'a pas bonne presse", regrette Anthony Vacher, le patron de IPS à Bas-en-Basset. "On est même l'ennemi public numéro un. Pourtant, le plastique est capital dans notre quotidien. Il permet d'ailleurs de conserver les aliments. Ce qu'on fait, ça a du sens."
Isabelle Besson, responsable des ressources humaines chez IPS, admet qu'il est compliqué de recruter. "Il est important de disposer d'organismes de formation locaux pour préparer des jeunes sur des postes qualifiés. C'est bien aussi d'ouvrir les formations dès la sortie de 3e, ce qui est désormais le cas."
Des offres mais peu de candidats
"Les besoins des clients sont de plus en plus importants. On a besoin de s'appuyer sur des personnes motivées et bien formées. Le BTS était avant à Thiers, c'est bien de l'avoir rapproché. Car tous ces jeunes, c'est un vivier non négligeable pour le recrutement", estime Jérôme Vacher, responsable RH chez Barbier.
Du côté des agences d'intérim, Manpower dispose d'offres à pourvoir. "Il y a du boulot, c'est positif. Le monde du travail a évolué depuis le Covid. Localement, on peine à trouver, on arrive à trouver davantage de candidats qui viennent de la Loire pour des postes ici en Haute-Loire", raconte Solène Fayolle.