En cette Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail (voulue par l’Organisation internationale du travail), l'entreprise Barbier propose toute la journée à ses 800 salariés des actions de prévention autour de cette double thématique.

Sur le parking du siège social à Sainte-Sigolène, des stands sont installés. Les 800 salariés de l'entreprise répartis sur les différents sites de Sainte-Sigolène, Monistrol-sur-Loire et Grazac peuvent participer aux ateliers sur la base du volontariat, sur leur temps de travail ou en dehors.

Environ dix ateliers proposés

Environ dix sociétés et organismes animent cette journée. On retrouve la sécurité routière, la gendarmerie, les pompiers, le fournisseur d'encre. La question des addictions est abordée, l'audition aussi. Un stand permet de rappeler les règles pour se servir d'un cutter.

Cette journée conforte l'entreprise de plasturgie dans une démarche de sécurité au travail, engagée depuis trois ans. "En 2021, 4000 heures de formation ont été réalisées", indique Vincent Vial, secrétaire général chez Barbier, leader dans la fabrication de films polyéthylène destinés à l’agriculture, l’industrie et le commerce.

Objectif : zéro accident

Franck Leborgne, directeur industriel du Groupe Barbier, ajoute : "On a réussi à baisser de 30 % depuis trois ans le taux de fréquence des accidents du travail, que ce soit pour les salariés, les intérimaires ou les entreprises prestataires. On est dans la moyenne national mais on vise d'ici cinq ans le zéro accident. C'est possible. Deux sites n'ont pas eu le moindre accident depuis trois ans. Et cinq ateliers n'en ont pas eu entre un et trois ans."

14 salariés, chaque semaine, en France meurent au travail

Rappelons qu'en France chaque semaine, quatorze salariés décèdent à leur poste, rien que dans le privé (une sinistralité trois fois supérieure à l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas). Chaque semaine aussi en France, plus de 650 personnes subissent des blessures dont elles garderont des séquelles, plus de 12 500 ont un accident nécessitant au moins un jour d’arrêt. A relever encore que de manière dominante, l’accidenté est un homme ouvrier de l’industrie.