Quatre communes impactées par la délinquance, Monistrol-sur-Loire, Sainte-Sigolène, Aurec-sur-Loire et Bas-en-Basset, ont signé cette semaine un contrat de sécurité intégrée avec l'Etat.
Ce Contrat de sécurité intégrée, parti d'un diagnostic commun, entend répondre à une problématique récurrente liée à la délinquance. "La sécurité est la première des libertés", scande le préfet Eric Etienne qui entend apporter "une réponse rapide, ferme, dissuasive" et plébiscite "les échanges d'information fluides" entre les forces de l'ordre et les élus.
Les élus réclament le soutien des gendarmes
Ce CSI, qui associe l'Etat, les quatre communes, mais aussi le procureur de la République, l'Education nationale, la Région et l'OPAC, prévoit des actions, comme l’augmentation de la présence des forces de sécurité sur son territoire, le développement de la vidéoprotection et le renforcement de la justice de proximité.
Les élus des quatre communes, lors de la signature, ont mis en exergue leurs attentes de la part des gendarmes et la nécessité d'échanges... dans les deux sens. "Les communes ont beaucoup investi, en police municipale, en vidéo-protection. On ne peut pas investir davantage en moyens humains", estime Jean-Paul Lyonnet, maire de Monistrol qui analyse : "La petite délinquance grossit et devient violente. On en arrive à du trouble de l'ordre public."
Du travail d'intérêt général
L'une des solutions envisagées concerne le travail d'intérêt général, appelé travail non rémunéré dès lors qu'il est décidé par le procureur de la République. "On a besoin d'un minimum d'informations sur ceux qu'on accueille pour mesurer la compatibilité avec les quartiers où on les mettrait et les agents", demande Claude Vial, maire d'Aurec.
Ces TIG peuvent avoir une double vertu : payer et réparer. "La certitude de la sanction vaut mieux que son intensité", assure Nicolas Rigot-Muller, procureur de la République.