L'entreprise Ektro de Monistrol-sur-Loire est en plein développement. Après avoir agrandi ses ateliers, l'entreprise spécialisée dans le domaine de la connectique et de l’assemblage de faisceaux électriques a transformé 27 contrats en intérim en CDI.
Ektro reste une entreprise familiale dirigée par la famille Sarda. Mais en quelques décennies, elle est passée d'une dimension artisanale à une organisation semi-industrielle.
De Grazac à Monistrol-sur-Loire
Comme toute belle histoire de réussite, il se raconte que tout a commencé dans un garage, à Grazac, en 1989 avec Roger, le père, Emmanuel et Vincent, les fils. Ektro s'est ensuite rapproché d’un axe routier important facilitant les échanges et la logistique avec ses partenaires. L'implantation se fait en 1992 à Monistrol-sur-Loire sur un atelier-relais de 300 m² qui a connu plusieurs extensions pour atteindre 2 200m² en 2017, puis 2400 m2 de plus tout récemment.
La troisième génération Sarda dans l'entreprise
Vincent Sarda est toujours à la direction, Emmanuel a pris sa retraite. Et la troisième génération a fait son entrée. Paul vient de rejoindre en janvier 2022 l'équipe commerciale, et son frère Clément. Un troisième fils, Thomas, est encore étudiant, en polytechnique. Son père escompte qu'il puisse rejoindre la structure. Lui compte prendre du recul en 2025 et prépare la succession.
15 salariés en 1997, 100 en 2022... et 130 en 2025 ?
De 15 salariés en 1997, Ektro a pris son envol et est forte actuellement d'une centaine de collaborateurs. Vingt contrats CDI ont été signés en 2021 et 7 autres en 2022 par Ektro qui a monté son propre centre de formation. Avec des horaires principalement en journée et un espace de travail calme, Vincent Sarda parvient à intéresser des candidats à l'embauche. Avec l'objectif d'atteindre 130 salariés en 2025.
Gagner plus ou travailler moins ?
"On est guidés par trois objectifs : être utile aux activités industrielles du futur, répondre aux aspirations des salariés, être vertueux avec des valeurs sociales et une préservation de l'environnement. La semaine dernière, j'ai réuni les salariés et je leur ai demandé ce qu'ils préféreraient entre gagner plus et travailler moins. Les deux tiers veulent gagner plus. Ce sont plutôt des jeunes qui voudraient travailler moins. Tout cela nourrit notre réflexion."