Alors que la communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron s'est engagée depuis novembre 2020 dans l'élaboration d'un Plan Climat Air Energie Territorial et dans une démarche TEPos (Territoire à énergie positive), un diagnostic a été réalisé pour l'installation de panneaux photovoltaïques sur le toit des bâtiments intercommunaux.
A cela s'ajoute une opportunité de bénéficier par l'Etat d'une aide financière pour cet investissement. Le dossier doit être transmis avant le 1er décembre.
5 bâtiments identifiés
Pour engager le territoire dans une trajectoire bas-carbone, le développement des énergies renouvelables représente un axe important pour atteindre les objectifs locaux. Une étude de faisabilité réalisée en 2021 a permis d'identifier le potentiel photovoltaïque des toitures des bâtiments intercommunaux. 16 bâtiments ont été identifiés pouvant accueillir des panneaux photovoltaïques. 5 bâtiments pourraient bénéficier de l'énergie électrique produite par leur centrale photovoltaïque : le pôle enfance de Beauzac, les Chalets de l'Orée du Pichier à Boisset, Les Chalets Bel Horizon à Saint-Pal-de-Chalencon, la Maison Brunelle à Monistrol-sur-Loire et la crèche / Relais petite enfance à Monistrol-sur-Loire.
Une économie de 5 000 € sur les factures
Ces installations devraient générer 96 MWh annuel d'électricité dont un peu moins de la moitié serait consommée directement par les bâtiments. Le reste de la production serait revendu à un fournisseur d'énergie local. Selon le diagnostic, ces 5 installations permettraient de réaliser une économie de 5 000 € sur les factures d'électricité des bâtiments (diminution des coûts de fonctionnement) et des recettes grâce à la revente du surplus.
Le montant estimatif de l'installation des panneaux photovoltaïques pour ces 5 bâtiments est fixé à 104 747 €, étude structure et coût de raccordement compris.
Installation en 2022, mise en route en 2023
La mise en route des centrales photovoltaïques est prévue pour 2023. Les travaux d'installation seront réalisés, idéalement, en 2022.
La communauté de communes va solliciter une aide de 52 000 € HT à l'Etat, soit 50 % du montant des travaux.
