samedi, 27 mars 2021 13:36

Monistrol-sur-Loire : 100 marcheurs réclament "une vraie loi climat"

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Alors qu'ils étaient 150 pour une action similaire au Puy-en-Velay, une centaine de personnes ont participé samedi matin à la Marche pour le climat à Monistrol-sur-Loire.

Cette marche était localement initiée par Cachalot, un collectif devenu association. Ce Collectif Action Climat Haute-Loire pour la Terre mène plusieurs actions sur la région de Monistrol comme l'installation du LIEN, la monnaie locale du bassin stéphanois, une réflexion sur les déplacements doux ou encore sur les régies agricoles communales (maraîchage par une commune pour une production de légumes pour ses cantines et ses Ehpad).

A l'appel de la Convention citoyenne pour le climat

Cette marche de samedi matin, à la veille d'autres manifestations dans plusieurs grandes villes, était organisée pour "exiger une vraie loi climat". "Le gouvernement, après s'être renié sur de nombreux sujets et avoir été reconnu coupable d'inaction climatique, a mis de côté et considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat", se désole Ghislaine, de Cachalot.

Les revendications

A travers ce cortège monistrolien, les manifestants réclamaient une plus grande ambition écologique, notamment en ce qui concerne la rénovation thermique des bâtiments, de l'utilisation des engrais azotés, de la réglementation de la publicité, du recours aux menus végétariens dans la restauration collective, de la limitation des vols intérieurs en avion, et l'interdiction des coupes à blanc dans les forêts.

Une opposition à un projet immobilier

La manifestation, partie devant la médiathèque, a fait un tour de ville avant de terminer près du château, devant l'enclos où un projet immobilier, le Clos de Jeanne, est porté par un promoteur. Un couple et des habitants du quartier, qui avaient obtenu gain de cause contre un premier projet, relancent le combat depuis la sortie d'un nouveau projet, similaire. "C'est un projet démentiel. On se bat pour nous et aussi pour ce quartier résidentiel", justifie Annie Giraud, la propriétaire la plus impactée. Cachalot soutient le collectif des habitants et s'oppose notamment à l'abattage des arbres dans la rue.

Dernière modification le samedi, 27 mars 2021 13:56

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