Le chantier du futur centre de secours suit son cours à Monistrol-sur-Loire. La maçonnerie devrait débuter en mars et la livraison est annoncée pour mai-juin 2022.
Le chantier est entré dans sa phase active en novembre et rien ne pourra l'arrêter. Désormais, le rêve devient réalité pour les pompiers qui espèrent cet équipement depuis vingt ans.
Un bâtiment de 1 250 m2
Le terrassement est financé par la commune tandis que la construction des bâtiments et les aménagements extérieurs seront assurés par Service départemental d'incendie et de secours.
Cette caserne des pompiers se fait sur un terrain de 7 758 m2 avec 12 mètres de dénivelé qui borde la route départementale à la sortie de Monistrol-sur-Loire en direction de Sainte-Sigolène. Le bâtiment occupera 1 250 m2.
14 emplacements pour véhicules sous le hangar
L'arrivée se fera directement depuis le rond-point au carrefour de la RN88, du centre-ville monistrolien et de la route de Sainte-Sigolène. Deux bâtiments seront accolés et légèrement décalés. Le premier sera dévolu à l'administration et aux vestiaires, le second avec une charpente béton offrant une meilleure portée sera le hangar des véhicules avec 14 emplacements et deux sas pour les ambulances ainsi qu'une salle de sport de 60 m2 en mezzanine.
-12 % d'interventions en 2020
"Le positionnement est stratégique", confirme le chef de centre, Stéphane Pons. "Il est sur un point haut, il est au carrefour de deux accès principaux et il est facile d'y accéder rapidement."
Le bilan 2020, comme ailleurs en Haute-Loire, est en baisse. Alors que les pompiers avaient dépassé les 1000 interventions en 2019 (1007 exactement), ils ont participé à 871 événements, soit -12 % sur l'année, -15 à -20 % dans les périodes de confinement. Le centre de secours monistrolien compte 55 pompiers volontaires et 13 véhicules.
Une professionnalisation possible
Depuis 2008 et l'archivage des interventions, les pompiers monistroliens sont passés de 400 interventions à plus de 1000. Et l'évolution démographique et industrielle tendent à laisser penser que l'activité va continuer à augmenter. Doucement mais sûrement. Le futur centre de secours intègre la possibilité d'élévation sur le bâtiment principal. Une façon de prévoir, si nécessaire, une professionnalisation de la caserne.
La mairie sollicitée pour vendre la caserne actuelle
Quant au centre de secours actuel, ce ne sont pas les sollicitations qui manquent auprès de la mairie, propriétaire des murs et du terrain. "On a des demandes. On n'aura aucun mal à vendre", confirme le maire Jean-Paul Lyonnet qui prévient : "Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le prix qu'on va en tirer mais bien le projet qui pourrait se faire."