La grève se poursuit sur les deux ateliers de régénération de l'entreprise Barbier à Sainte-Sigolène et Monistrol-sur-Loire. Les négociations restent bloquées.
Depuis jeudi matin aux Taillas à Sainte-Sigolène et vendredi à Chavanon 5 à Monistrol-sur-Loire, plus aucun plastique n'est recyclé. Les ouvriers des deux ateliers de régénération de la société Barbier sont en grève pour réclamer une revalorisation salariale.
Les 40 ouvriers grévistes réclament 1 € de plus par heure pour chaque ouvrier, et une prime salissure.
Une proposition refusée par les grévistes
Une nouvelle rencontre mardi matin entre les ressources humaines et des représentants du personnel n'a abouti à rien. La direction a fait une proposition de 25 centimes pour tous les ouvriers. Pour les salariés, ce n'est pas suffisant. "Ils nous proposent des miettes", estime Pascal Facy, délégué du personnel. Le bras de fer se poursuit. Les grévistes ont préparé une proposition pour la première rencontre, si elle a lieu. "Ils craignent sans doute que notre mouvement fasse boule de neige dans les ateliers."
Les ouvriers ont voté la poursuite de la grève. Nous avons sollicité la direction de l'entreprise Barbier via un contact communication. Mardi soir, nous n'avions pas reçu de réponse.
Deux sites pour le recyclage des plastiques
Le site de Chavanon est spécialisé dans le recyclage des plastiques agricoles. L'usine des Taillas gère les plastiques ménagers. "Ce ne sont pas des ateliers comme les autres. Les conditions de travail y sont particulières. C'est très salissant, particulièrement bruyant et les odeurs sont fortes", plaident les ouvriers pour justifier cette demande de prime.