Après des exercices difficiles, la Maison des jeunes et de la culture de Monistrol-sur-Loire a sorti la tête de l'eau. Finances saines, adhésions en hausse, rajeunissement, la MJC, créée en 1972, a de quoi regarder l'avenir avec sérénité.

Avec 800 adhérents au compteur en 2019, la MJC de Monistrol a enregistré une belle hausse de 8 %. Ça a forcément joué pour sortir les comptes de la Maison de la zone rouge, positifs pour la deuxième année consécutive. A cela s'est ajoutée une mise à plat de l'organisation, une étude des postes et de leur utilisation. Une gestion "en bon père de famille" formule le directeur Vincent Giraudat-Gire, "sans restriction de personnel".

La MJC est passée près de la banqueroute

Sur un budget de 400 000 €, la moitié des recettes proviennent des collectivités : 120 000 € de la mairie, 54 000 € de la communauté de communes, 8500 € de la CAF, 8000 € de l'Europe (pour le festival), 3000 € de la Région et 300 € du Département. "On a eu jusqu'à 2 ou 3 jours de roulement, là on est à 44 jours. C'est bien mais ce serait bien d'être à 90 ou 120 jours", indique le commissaire aux comptes d'Implid.

Un rajeunissement des adhérents

Et 2020 prend le même chemin malgré le contexte particulier. La moitié des activités sont déjà complètes. "Les gens ont besoin d'activités, de sociabilisation", analyse le directeur de la MJC. Et ces nouveautés (cirque, baby boxe, danse cubaine et latino, danse africaine enfant, écologie) permettent aussi de rajeunir les adhérents.

A contrario, la MJC souffre d'un manque d'implication de ses membres dans l'animation de la Maison qui s'appuie, certes, sur des salariés, mais repose aussi sur des bénévoles. Ils sont une vingtaine à s'engager ainsi.

Un projet 2020-2024 plus social

La MJC va procéder à une mutation avec son projet 2020-2024. Un projet associatif et social qui va accentuer le côté "social" "pour aller au-devant des gens".