Depuis quelques semaines, Julien Perrot, 21 ans, chasse à l'arc sur Monistrol-sur-Loire.

Troisième génération de chasseur dans la famille Perrot, Julien, 21 ans, s'intéresse aujourd'hui à la chasse à l'arc. Une technique qu'avait testé son père Gilles, il y a deux ans, sans succès. "J'avais tiré quelques chevreuils mais j'étais trop loin. Il faut être beaucoup plus près qu'avec une arme. J'utilisais un arc traditionnel, c'est un tir instinctif", raconte Gilles Perrot, secrétaire de l'ACCA monistrolienne.

Etre au plus proche de la bête

Julien, chasseur depuis l'âge de 16 ans, a passé une journée de formation au centre de Paulhaguet. Il est beaucoup plus en réussite avec la chasse à l'arc que son père. En quelques semaines, il a réussi à tuer un renard et un chevreuil. Il était à moins de 15 mètres des bêtes. A l'affût, la chasse est autorisée de juin à septembre, puis en saison de chasse habituelle de septembre à février.

Une chasse à l'affût, seul et sans chien

Le jeune homme a préféré l'arc à poulies plutôt que l'arc traditionnel. Il a acheté un arc et quatre flèches en carbone et quelques accessoires pour 600 € (les premiers prix sont à 400 €). Chaque flèche comporte le numéro gravé du permis de chasse du Monistrolien.

"C'est une chasse plus difficile qu'à la carabine. On chasse à l'affût, sans chien", précise Julien Perrot qui est aussi devenu piégeur et garde-chasse sur Monistrol cette année.