En ce 13 juin 2020, cela fait cinq ans que trois adolescents de Bas-en-Basset sont morts dans l'explosion d'une maison abandonnée au village de "Ranchevoux". Les parents de Bastien, Tristan et Maxime réclament la vérité sur ce fait divers.
Des fleurs, des bougies, des ballons, des photos. Au Square des anges à Bas-en-Basset, toute la journée de samedi, en ce cinquième anniversaire du drame, des Bassois sont venus se recueillir devant les rochers où sont gravés les initiales des trois adolescents.
Qui a amené les produits explosifs dans la maison ?
Bastien, Tristan et Maxime étaient trois adolescents. Le 13 juin 2015, ils sont morts dans l'explosion d'une maison où ils avaient l'habitude de se retrouver. Si l'enquête a innocenté les trois copains, aucune piste n'a abouti vers la moindre interpellation. Au-delà de l'immense tristesse, les parents et les amis des adolescents se battent depuis pour que toute la lumière soit faite. Une information judiciaire avec constitution de partie civile pour homicides involontaires a été ouverte le 13 août 2019. Les proches attendent depuis des nouvelles autour de l'enquête.
"On ne nous dit pas tout, c'est l'impression que ça donne. On sait nous dire que que nos enfants ne sont pas responsables, mais c'est qui alors ?"
Les parents veulent être entendus
Les parents demandent toujours que le bornage téléphonique soit étudié et que les enquêteurs exploitent davantage les traces ADN retrouvées sur place. "Il faudrait tout reprendre à zéro à la limite. La piste terroriste n'a pas été envisagée."
Au square de Bas, ce samedi, un écriteau s'étonne : "Pourquoi la maison de Ranchevoux a-t-elle été démolie aussi vite ? Qui en a donné l'ordre ?"
Le Garde des Sceaux va être saisi
Me Gilles-Jean Portejoie, le médiatique avocat des familles, envisage de saisir directement le Garde des Sceaux pour rouvrir véritablement l'enquête.