En cette période de campagne électorale, les tags découverts vendredi matin sèment le trouble à une semaine des élections municipales.

A Beauzac, le graffiti est devenu une habitude. En décembre 2018, le maire Jean Proriol et un ancien adjoint étaient attaqués sur des graffitis écrits sur la route et des panneaux à "Bransac". Il y a un mois, le maire à nouveau était concerné par une inscription contre le mur de la mairie sur laquelle on lui souhaitait une "joyeuse retraite".

Ce vendredi matin, la propriétaire d'une maison de l'avenue Charles-de-Gaulle, qui rentrait après une nuit de travail, a découvert des tags sur le mur en parpaings entourant sa propriété. Sur ce message, deux adjoints sont personnellement attaqués. On peut y lire "Million Ripoux, Tena veut la paye mais pas le boulot". "Ce sont des attaques indignes, des propos inacceptables. Nous condamnons fortement. Ce sont des adjoints dévoués qui méritent mieux que cela. En période électorale, cela trouble l'atmosphère", estime Jean Propriol.

De son côté, le propriétaire, qui n'est pas engagé directement ou indirectement dans la campagne municipale, a porté plainte et les gendarmes sont venus constater les tags vendredi matin, avant que les services municipaux ne viennent nettoyer les inscriptions en fin de matinée et début d'après-midi.

Les deux adjoints concernés sont de nouveau candidats le 15 mars sur la liste menée par Jeanine Gessen. De son côté, Jean-Pierre Moncher, à la tête de la liste adverse, a réagi : "Notre équipe condamne les inscriptions faites sur le mur et présente son soutien aux élus pris pour cible ainsi qu'à leurs familles."