Mercredi soir, au lendemain du vote à la communauté de communes, les élus de Monistrol-sur-Loire devaient se prononcer sur le transfert d'associations d'intérêt communautaire. Ça passe pour l'escalade, l'athlétisme et le rugby. En revanche, ça coince pour la MJC.
Jean-Paul Lyonnet, le maire, fait une différence entre le rugby, l'escalade et l'athlétisme d'un côté, et la MJC de l'autre. Et elle tient dans le coup que devrait supporter la collectivité à l'avenir. Puisque dans le cas de la MJC, le coût de l'investissement devra être pris en charge par la commune. "C'est la double peine."
Pour Luc Jamon, le calcul est simple : "La communauté de communes prendrait en charge 26,82 % et la commune le reste. Au lieu de corriger une anomalie, on l'inscrit dans le marbre. Ce n'est pas équitable quand une commune finance seule un service reconnu d'intérêt communautaire. Et on paierait ad vitam aeternam."
La parole est à la CLECT
Robert Valour, chef de file de l'opposition, était le maire en 2013 quand d'importants travaux ont été réalisés. "Le seul regret qu'on peut avoir est de ne pas avoir fait d'emprunt à l'époque. La question se poserait différemment aujourd'hui dans le calcul. Mardi soir, en conseil communautaire, j'ai plutôt senti de la défiance. En face de Monistrol, on a 13 communes qui ont des problématiques différentes et une vision différente."
Le conseil municipal a ainsi rejeté le projet global. L'escalade, l'ACS Monistrol et REVE XV sont d'intérêt communautaire à partir du 1er janvier 2020. Pour la MJC, c'est non en l'état. Ce sera désormais à la Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées (CLECT) de trancher. Cette CLECT se compose d'élus des différentes communes des Marches du Velay-Rochebaron.