Après six années de gestion par Equalia, le centre aquatique l'Ozen à Monistrol-sur-Loire sera exploité par un nouveau concessionnaire, Récréa. On vous dit tout sur ce que ça va changer.
Mardi soir, les élus de la communauté de communes ont décidé à l'unanimité de changer de concessionnaire. Récréa, qui gère 60 équipements de la sorte en France, va succéder à Equalia, société qui avait été choisie lors de l'ouverture du centre aquatique il y a déjà six ans.
Depuis un an, la collectivité avait lancé un appel à candidats pour un nouveau contrat de concession de six ans. Trois sociétés s'étaient positionnées, à savoir Vert Marine, Récréa et Equalia, les trois principaux prestataires en France. "On a eu trois bons candidats", estime le maire de Saint-Pal-de-Mons, Patrick Riffard.
Récréa au-dessus du lot
Sur plusieurs points, Récréa s'est montré plus ambitieux, innovant et convaincant dans son offre et lors des négociations, notamment en accordant des moyens plus conséquents pour les scolaires et les nageurs du club des Marches du Velay Natation, via "un suivi personnalisé tout au long de l'année et détection par les éducateurs de nageurs potentiels pour les rediriger vers le club".
Sur le plan financier, Redevance de l'occupation du domaine public déduite (350 000 euros), Equalia réclamait la contribution la plus élevée avec 593 000 euros (contre 430 000 euros actuellement), liée à d'importants investissements, devant Récréa (497 000 euros) et Vert Marine (472 000 euros).
Des ouvertures plus tardives le soir
Alors que les trois candidats reprennent le personnel actuel, Récréa propose plus d'heures d'ouverture de la piscine avec 9 262 heures par an (5 jours de fermeture). Récréa envisage des ouvertures plus tardives, jusqu'à 21 h 45 ou 22 heures le soir.
Une hausse des tarifs ?
Au niveau des tarifs, il faut s'attendre à une hausse avec une proposition de 4,70 euros pour les résidents avec Récréa et Vert Marine, contre 3,92 euros pour Equalia (5,70 euros contre 4,75 euros pour les non résidents).
Ce sont les élus qui valident la politique tarifaire.
200 000 entrées par an
"L'espace bien-être doit être modifié. On constate une certaine obsolescence, il est un peu démodé", fait remarquer Louis Simonnet, président de la communauté de communes. "On s'aperçoit qu'on a atteint l'optimum en terme de fréquentation (200 000 entrées par an). Il faut jouer sur la qualité."