jeudi, 14 novembre 2019 21:10

Un documentaire qui interroge nos choix alimentaires jeudi au cinéma de Monistrol

Des conditions d'élevage insoutenables|| Des conditions d'élevage insoutenables|| ||

Dans le cadre du festival Alimenterre, l'équipe du cinéma de Monistrol-sur-Loire en lien avec l'AMAP Robin des Bios, propose une soirée buffet-ciné-débat autour du film "Faut-il arrêter de manger les animaux ?" de Benoît Bringer jeudi 21 novembre.

Jeudi 21 novembre à 20 heures au cinéma La Capitelle de Monistrol-sur-Loire, les spectateurs seront accueillis à 19 h 30 avec un apéritif dînatoire préparé par l'AMAP Robin des Bios, en prélude à la projection d'un film qui mérite le détour, "Faut-il arrêter de manger les animaux ?". Ce documentaire positif et optimiste aborde un sujet d'actualité : la production et consommation de viande.

Un sujet sensible qui touche singulièrement dans nos territoires ruraux où l'élevage d'animaux de boucherie ou pour la production laitière constitue un pan conséquent de l'économie. Qui ne s'est pas interrogé en voyant les bâtiments confinés d'élevage de porcs en batterie, les veaux enfermés dans des cages plastiques minuscules alignées devant les bâtiments d'exploitation...

Une quête personnelle et universelle

"Faut-il arrêter de manger les animaux ?", c'est l’histoire d’une quête personnelle et universelle. Est-il possible de manger des animaux en respectant leur bien-être, la planète et notre santé ? Alors qu’il devient père pour la première fois, le journaliste d’investigation Benoît Bringer s’interroge sur ce qu’il donne à manger à son fils.

Une course à la productivité frénétique

Pour nourrir une population toujours plus nombreuse, le monde s’est lancé dans une course à la productivité frénétique qui engendre une cruauté souvent ignorée à l’encontre des animaux, mais aussi des problèmes sanitaires et environnementaux majeurs. Nous commençons à en prendre conscience, mais y-a-t-il une alternative ?

De terribles excès

Benoît Bringer part enquêter d’un bout à l’autre de la planète pour révéler les terribles excès de l’élevage industriel et surtout savoir s’il est possible de faire autrement. En allant à la rencontre de femmes et d’hommes qui inventent un autre élevage respectueux de la nature et des animaux, ce film met bout à bout les initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà et qui pourraient être demain notre mode de consommation.

Des initiatives positives aussi

Face à l'impact de la pêche et l’élevage industriels sur la santé, le bien-être animal et la planète, il présente des alternatives : vaches nourries à l'herbe, élevage de poules en plein air, pêche à la palangre, agroforesterie, abattoir mobile, circuit-court, etc. En donnant la parole à celles et ceux qui portent ces initiatives en France, aux Etats-Unis, en Suède, en Allemagne et au Portugal, il démontre qu'un autre élevage est possible et met l'accent sur le rôle du consommateur pour soutenir un élevage respectueux des animaux et de planète.

Attention : des images dans des abattoirs pouvant heurter le jeune public, le comité de sélection recommande la diffusion du film à un public âgé de 12 ans et plus.

Un festival international sur l'alimentation durable

Cette opération s'inscrit dans le festival Alimenterre qui chemine jusqu'au 30 novembre dans 600 communes. Né en 2007 dans un cinéma parisien. Depuis, il est devenu un événement international sur l’alimentation durable et solidaire organisé chaque année à l'automne. Autour d'une sélection de 8 films documentaires, il amène les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation. 

Dans 600 communes

Plus d’un millier d’événements sont organisés dans 600 communes et une dizaine de pays : projection-débat, marché alimentaire et solidaire, atelier cuisine bio, locale et équitable avec des enfants, exposition, visite de fermes et rencontre avec des professionnels agricoles, jeu pédagogique pour une classe de lycéens, spectacle de rue, etc. Plus de 65 000 personnes participent chaque année, dont plus de la moitié des jeunes provenant en majorité de lycées agricoles. Les initiatives jeunesse les plus novatrices et originales sont récompensées dans le cadre du Prix Alimenterre, organisé avec l'enseignement agricole.

 

Dernière modification le jeudi, 14 novembre 2019 21:32

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