Depuis mercredi matin, les deux tiers des salariés de Velfor avaient cessé le travail pour réclamer des revalorisations salariales. Un accord a été trouvé jeudi après-midi. Le travail doit reprendre vendredi à 5 heures.
Si la proposition n'a pas satisfait tous les grévistes, la majorité s'est exprimée en faveur de l'accord trouvé entre la direction et les salariés.
Suite à la dernière réunion des négociations annuelles mardi, les salariés se sont exprimés en faveur de la grève. Selon eux, ils étaient plus de 90 % à cesser le travail. La direction indique qu'ils étaient 80 sur 120.
Des revendications sur les salaires
Toujours est-il que le malaise a éclaté au grand jour. "Cela couvait depuis plusieurs mois", estiment les grévistes qui reprochaient un manque de reconnaissance de la part de leur PDG et créateur de Velfor, Pierre Brun.
La grève portait sur les salaires et les conditions de travail. Les salariés réclamaient 50 euros nets par mois pour tout le monde, quel que soit son statut, une prime de 100 euros brut pour les personnes postées et des bouchons d'oreille moulés.
"On est raisonnable", affirment plusieurs ouvriers, rencontrés jeudi après-midi sur le parking de l'entreprise, sur le piquet de grève. Ils se disent enfin écoutés.
Un accord trouvé jeudi après-midi
La négociation a abouti jeudi après-midi à un accord écrit : 35 euros brut + 5 euros par jour de présence pour les opérateurs postés, 50 euros bruts pour les opérateurs non postés, 50 euros brut + 5 euros par jour de présence pour les régleurs en thermoformage postés. Le calcul à la prime d'intéressement passe de 12 % à 15 % du résultat d'exploitation. Et une prime exceptionnelle de 100 euros est accordée cette année sous forme de chèques cadeaux. Des bouchons d'oreille moulés sur mesure seront fournis à tous les ouvriers.
Reprise du travail vendredi
"L'activité n'a pas été interrompue complètement. On a maintenu 75 % de l'activité sur les trois sites (Velfor Industrie, Velfor Conditionnement et Velfor Emballages, NDLR). La direction a pris le temps d'écouter les revendications", nous indiquait jeudi après-midi Angélique Dietz, directrice commerciale et communication, avant l'officialisation des accords.
Le travail doit reprendre normalement vendredi à 5 heures.