Le dispositif Participation citoyenne a été officialisé lundi par la signature de la convention entre les services de l'Etat et la commune.
A La Chapelle-d'Aurec, le dispositif est davantage axé sur la prévention. Les faits de délinquance restent mesurés. Aucun cambriolage n'a été constaté en 2017. Sur le premier semestre 2018, deux vols ont été enregistrés dans des habitations. "Cela reste un traumatisme pendant plusieurs années pour ceux qui l'ont vécu", assure François Berger, le maire de la commune.
Après validation du conseil municipal, des riverains du bourg et des hameaux ont été sollicités. Une quinzaine de référents ont accepté la mission qui consiste à servir de relais entre la population et la gendarmerie. "Le but est de maintenir ce calme et cette sérénité. Mais il y a tout un volet social pour faire attention aux personnes qui pourraient être en détresse ou alerter sur des problématiques familiales", développe le commandant Antoine Soubiran, chef de la compagnie d'Yssingeaux dont dépend La Chapelle-d'Aurec.
Le dispositif répond à un projet de mandat de l'équipe municipale. "On avait pensé aux caméras. Mais le coût ne se justifiait pas."