L'entreprise ATC (Accessoires Tubes Chaudronnés) Aulagner a déménagé ses bureaux cette semaine de Fraisses à La Chapelle-d'Aurec et la production devrait reprendre à partir de mardi dans son bâtiment flambant neuf au bord de la RN88 près de Pont-Salomon.
Le bâtiment est majestueux et sa construction n'est pas passée inaperçue au bord de la RN88, près de Pont-Salomon. Installée administrativement sur le territoire de La Chapelle-d'Aurec, sur la zone de Montusclat, ATC Aulagner a quitté la Loire pour la Haute-Loire. Un déménagement de quelques kilomètres (15 km exactement entre Fraisses et la Chapelle-d'Aurec) qui permet à la chaudronnerie de s'agrandir, passant d'un bâtiment de 1500 m2 à 2 500 m2 avec des bureaux de 500 m2.
Christophe Aulagner est à l'origine de cette société spécialisée dans la chaudronnerie haut de gamme avec des matériaux tels que les alliages de nickel, inox, zirconium, cuivre, titane et aluminium, dans des secteurs exigeants (chimie, pétrochimie, pharmacie, armement, nucléaire).
Le choix de garder le savoir-faire
Fils et petit-fils de salariés de Creusot Loire, il dispose de racines familiales en Haute-Loire et en Ardèche : Le Cheylard, du côté paternel, Yssingeaux et Grazac du côté maternel. Le choix de la Haute-Loire n'est pas anodin. Au-delà de l'impossibilité de trouver un terrain à sa convenance dans l'Ondaine, il souhaitait garder sa main-d'oeuvre. "Si je partais à Andrézieux, je sentais bien que mes compagnons de Saint-Didier-en-Velay ou Dunières n'allaient pas suivre. Et les deux piliers de l'entreprise, mon chef de production et mon bras droit sont de La Chapelle-d'Aurec", raconte le PDG qui a créé ATC Aulagner en 1989.
Des emplois à pourvoir
De 20 salariés en 2014, l'entreprise compte 27 collaborateurs aujourd'hui. "Et je cherche encore 1 ou 2 chaudronniers." La proximité du Lycée Notre-Dame-du-Château à Monistrol-sur-Loire, qui dispose d'une formation en chaudronnerie, conforte l'entrepreneur dans son choix.
Le projet d'installation se chiffre à 3,6 millions d'euros avec des aides du Département pour l'immobilier d'entreprise (100 000 euros) et la Région pour le matériel (140 000 euros).