Samedi soir, 230 personnes ont participé à la soirée éthiopienne.
Mission remplie. Pour Gérard Bessette, président de l'association Les Ruisseaux de l'espoir à Saint-Didier-en-Velay, les étudiants à l'origine de cette soirée, ont relevé le défi. L’objectif de cette animation à Monistrol-sur-Loire était de récolter des fonds pour rénover un internat de jeunes filles à Bonga en Ethiopie. L’idée de donner un coup de pouce aux populations de cette partie du monde est à mettre à l’actif de Maël Fabre. Ce Monistrolien de 20 ans, né en Ethiopie, est arrivé en France à l’âge de 6 ans.
Dans le cadre de leur cursus, les étudiants de l’IUT stéphanois doivent monter un projet, en l’occurrence une action à visée caritative. Maël Fabre a entraîné dans l’aventure quatre comparses : Audrey Marques, Baptiste Revert, Célia Kuntzburger et Lucie Muller. Une trentaine de bénévoles se sont mobilisés pour l'événement.
Pour épauler leur action, les jeunes ont pris l’attache de l’association Les Ruisseaux de l’espoir basée à Saint-Didier-en-Velay.
Cette association a été créée par Monique et Gérard Bessette, parents de trois enfants adoptés en Ethiopie. En Afrique, elle travaille en lien avec « Les Reines de la Miséricorde » pour coller aux besoins des habitants sur place.
De manière à collecter des subsides pour mener à bien la rénovation d’un internat évaluée à 2 500 euros, un repas traditionnel éthiopien est organisé à La Capitelle à Monistrol-sur-Loire le samedi 10 février, à 20 heures.
Outre la dégustation d’un plat typique, « le injera », une galette à savourer avec légumes et viandes épicés, de la musique avec le groupe Sabaly (Burkina Faso) a agrémenté la soirée.