Les premiers coups de pelle ont été donnés pour faire disparaître la barre HLM de La Chaud et ses 24 logements, construits dans les années 60, dans la rue de Saint-Didier à Sainte-Sigolène.
Les pelleteuses de l'entreprise SLTP ont commencé cette semaine à gratter cette barre HLM située dans le quartier de La Chaud, juste à côté du Carrefour Market à Sainte-Sigolène. Ce projet s’inscrit dans la continuité de la démolition, en 2013, d’un premier immeuble de l’OPAC, de 12 logements.
Les T2 et T3 préférés aux T4 et T5
"Dans un marché locatif détendu, l’OPAC 43 doit faire face à des besoins qui évolue", signale-t-on du côté de l'OPAC pour justifier de raser cet imposant immeuble situé entre le centre-ville et la zone industrielle.
Si ces logements (construits en 1965) ont pendant de nombreuses années répondu aux attentes des familles, ils apparaissent inadaptés aux besoins actuels de la société. "Aujourd’hui, du fait de la transformation des modèles familiaux, la demande locative porte davantage sur des logements de petite typologie, des T2 voire des T3 pour des personnes seules, des familles monoparentales. Ces grands appartements T4 et T5 s’avèrent alors inadaptés."
Raser plutôt que rénover
Des travaux de rénovations auraient été trop importants pour une demande locative devenue relativement faible. Affectés par les signes du temps, ces bâtiments enregistraient une vacance importante. Décision a donc été prise de les fermer à la location avant d’envisager leur démolition.
Une réflexion est actuellement en cours pour envisager l’après-démolition et définir notamment comment valoriser le foncier libéré.
Les travaux de démolition sont programmés jusqu'au 2 février, entre le curage du bâtiment (déjà réalisé), la démolition mécanique, l'évacuation des déchets dans des décharges agréées…
Une plateforme libre avant d'envisager un nouveau projet
Ensuite, courant avril, Enedis interviendra pour déplacer le transformateur électrique présent sur le site qui alimente les commerces et logements alentours. Les travaux de démolition poursuivront pour se terminer fin avril.
La plate-forme sera laissée saine, identique au terrain naturel environnant.
La voirie sera conservée mais son entrée sera fermée par un enrochement afin d’éviter tout risque de squattage.