Dimanche, l'équipe de Kili Hand'Icare a réalisé un vol d'essai autour du Mézenc aux Estables. Une première étape réussie avant de s'atteler à un autre sommet, le Kilimandjaro.
Le vol aura duré 35 minutes pour un survol sur le toit de la Haute-Loire. Dimanche, une dizaine de personnes ont gravi en joëlette les pentes du Mézenc avant de s'envoler en parapente. Ce vol était guidé par Pierre-Julien Jouve, accompagné de Jules Masson.
Cet avant-goût a confirmé la faisabilité de ce projet. "C'était notre premier vol avec cette voile. On est monté avec la joëlette. On l'a testé et c'est du bon matériel. On va adapter un peu la joëlette et rajouter deux roulettes à l'avant pour aider l'atterrissage. Pour ce vol, on a utilisé un fauteuil de vol libre", commente Pierre-Julien Jouve.
Le projet en lui-même se fera cet été avec quinze sportifs aguerris qui vont grimper le Kilimandjaro avec une personne à mobilité réduite, Gautier Delannoy, qui sera installée dans une joëlette. Ils auront quatre jours pour atteindre le sommet. Et la redescente se fera en parapente pour une partie, dont le sportif handicapé.
Ils vont s'attaquer à la montagne isolée la plus haute du monde et ses 5895 m. Après quatre jours de montée, ils redescendront... en une heure. Ce sera la première fois qu'un parapente biplace, avec une personne à mobilité réduite, s'élancera du Kilimandjaro.
Samedi 25 mai, une soirée projection à partir de 18 heures à la salle polyvalente des Estables. L'occasion d'échanger avec les membres de l'équipe. La "Nuit des icares" sera l'occassion de diffuser des courts-métrages autour du parapente et de la montagne de 19 h 30 à 22 heures