mercredi, 06 mars 2024 21:54

Saint-Julien-Chapteuil : la convention employeur permet à cette femme pompier de se sentir utile

||||| ||||| |||||

Valérie Dutruel, secrétaire comptable dans un garage automobile et sapeur-pompier volontaire à Saint-Julien-Chapteuil, dispose désormais d'une convention qui lui permet d'arriver en retard ou de se rendre en intervention pendant son temps de travail.

Après dix ans d'engagement à Allègre, Valérie Dutruel a rejoint le Meygal où elle a continué à être pompier volontaire au centre de secours de Saint-Julien-Chapteuil. Mais pour cette mère célibataire, pas facile de conjuguer vie familiale, travail et intervention chez les pompiers.

Plusieurs fois, elle s'est demandée si elle n'allait pas rendre l'uniforme. Et puis, elle a eu l'occasion de rejoindre le garage Couriol il y a quelques mois. Dès l'entretien d'embauche, Cédric Couriol, qui connaissait son engagement, lui a proposé cette solution : signer une convention avec le SDIS pour lui permettre de partir en mission si le besoin s'en fait ressentir à la caserne. "J'ai été 6 ans sans secrétaire. Donc, si elle s'absente, je m'adapte facilement. Et je sais qu'elle le fait intelligemment."

"Je me sens à nouveau utile"

Valérie Dutruel a eu l'occasion de mettre en pratique cette autorisation d'absence à cinq reprises depuis décembre. La dernière fois, c'était sur un accident. Et le garage Couriol a été sollicité pour récupérer le véhicule accidenté. Le patron et sa salariée se sont retrouvés sur les lieux de l'intervention. "Je me sens à nouveau utile, sans mettre mon fils de côté", apprécie la secrétaire-comptable qui rejoint les 551 sapeurs-pompiers volontaires bénéficiaires de cette même convention. Cela comprend aussi la possibilité de 5 jours de formation par an, durant le temps de travail.

Troisième convention à Saint-Julien

Au centre de secours capitolien, c'est la troisième convention signée après celles de deux employés communaux, à Saint-Julien-Chapteuil et Saint-Pierre-Eynac. "Ça change la donne. On renforce les effectifs en journée, on peut plus facilement armer les engins et cela pèse moins sur les mêmes personnes", apprécie François Richaud, adjoint au chef de centre.