L’école des Hautes Terres des Estables est visée par la suppression d’une de ses deux classes. Un collectif des parents d’élèves et les élus de la commune argumentent.
Ils souhaitent s’exprimer sur une décision "qui pourrait être grave pour leur commune avec une école qui joue un rôle très important dans la dynamique et l’attractivité du village."
"Bien sûr on peut être conscient qu’il faut tenir compte d’une carte scolaire, mais un village de 340 habitants avec un effectif d’écoliers qui fluctue à plus au moins 1, 2 ou 3 enfants ne peut pas faire les frais d’un calcul technocratique purement chiffré."
Des particularités
Sont mis en avant des particularités, des projets. Ainsi, un lotissement communal vient d’être créé, les lots sont en cours de vente avec un règlement d’attribution qui va privilégier des jeunes s’installant sur la commune. Les demandes en cours sont déjà supérieures aux nombres de lots disponibles.
La rénovation conséquente du village de vacances
"Cette année 2024, le Département investit 17 millions d’euros pour la rénovation du village de vacances et on peut raisonnablement espérer des retombées sur l’emploi et l’installation de nouveaux habitants."
Un projet de réhabilitation de l’école est sur les rails. L’étude est très avancée et en cours de décision.
Une micro crèche : un atout
"La présence d’une micro crèche sur la commune permet de faire une classe passerelle avec l’école et créé ainsi une attractivité supplémentaire pour les familles des communes voisines."
"Il faut rappeler que les décisions de fermeture de classe doivent respecter les dispositions de la loi Montagne qui prévoient de tenir compte des spécificités de notre commune dans la mise en oeuvre de la carte scolaire en permettant de ne pas respecter les seuils imposés."
Où est la logique ?
"On sait qu’une école en classe unique est fortement menacée de fermeture sur la durée. Où serait la logique d’avoir un village avec des commerces, une activité touristique importante (la 2e du département) et une agriculture en plein essor, mais sans son école ?"