Seize étudiants de BTSA DATR première année (Développement, Animation des Territoires Ruraux) du lycée agricole George-Sand à Yssingeaux ont réalisé, dans le cadre de leur formation, un diagnostic de territoire ciblé sur le site Mézenc-Gerbier. Véritable immersion dans les attentes du monde professionnel.
En septembre dernier, Christian Assezat (président de l’association le Chalet du Mézenc) et Patrick Mauté (membre de différentes associations liées au territoire dont la Transcévenole et les Amis du Mézenc) ont passé commande auprès de la classe d’étudiants d'Yssingeaux.
Comment remobiliser les acteurs associatifs ?
Les départements de l’Ardèche et de la Haute-Loire travaillent conjointement à l’élaboration d’un dossier en vue d’une labellisation du territoire Mézenc-Gerbier au Grand site de France, labellisation qui devrait permettre de valoriser ses sites touristiques dans une démarche de développement durable. Différents acteurs du territoire se sont mobilisés en faveur de cette démarche à l’image d’un collectif d’associations locales.
C’est à ce titre que Christian Assezat a formulé la problématique suivante aux étudiants : « Comment remobiliser les acteurs associatifs en vue du projet Grand Site de France Mézenc-Gerbier ? ».
Une quinzaine d'entretiens
Durant les mois d’octobre à décembre, les étudiants, qui viennent de Haute-Loire, d'Auvergne-Rhône-Alpes et d'ailleus en France, ont successivement découvert le territoire, rencontré et mis en place des entretiens avec des acteurs locaux (associations, élus, professionnels) et mené une étude objective au travers de divers documents (cartes, données INSEE, sites préfectoraux, office de tourisme…).
Le 15 décembre aux Chalets du Mézenc aux Estables, les étudiants ont présenté les résultats de leur travail dans le cadre d’une restitution orale face à des acteurs locaux. Ils ont notamment formulé des pistes d’actions afin d’honorer la commande et donc de favoriser la mobilisation des acteurs associatifs dans le cadre du projet Grand Site de France Mézenc-Gerbier comme favoriser la communication intergénérationnelle.
Les propositions des étudiants
Les étudiants, après les entretiens, formulent certaines propositions d’actions. "Tout d’abord nous avons pu voir que la communication au sein du collectif semblait parfois fragile. Nous proposons de mettre en place des réunions à fréquence régulières".
Deuxième point, celui de la dynamique intergénérationnelle. "Pour continuer à évoluer, il semble important d’impliquer la jeunesse et de promouvoir les réflexions intergénérationnelles lors des moments d'échanges et de rencontres avec des acteurs locaux."
Enfin, les étudiants estiment qu'il serait bon d'officialiser ce collectif. "Dans un esprit d’officialisation et de communication autour du collectif, nous proposons son officialisation en créant une union ou une fédération entre les associations du collectif. Pour autant il ne faut pas délaisser les autres acteurs du territoire, c'est-à-dire les intégrer dans la démarche, qu’ils puissent participer et donner leur avis lors, par exemple, de réunions régulières."