En octobre 2021, touchée par la crise du Covid-19 qui lui impose un changement de stratégie, l’Ecole de la Nature décide de laisser les locaux de la communauté de communes Mézenc Loire Meygal. Ce qui amène la collectivité, propriétaire des lieux, à rechercher un nouveau porteur de projet dans le domaine touristique ou autre pour exploiter les locaux.
En 1986, l’EPALA (Etablissement Public d’Aménagement de la Loire et de ses Affluents) prévoit l’aménagement de la Loire, dernier fleuve sauvage de France et d’Europe de l’Ouest. Quatre barrages sont prévus sur le fleuve et ses affluents : Le Veurdre et Naussac 2 sur l’Allier, Chambonchard sur le Cher et Serre de la Fare dans la Haute-Vallée de la Loire.
En 1988-89, SOS Loire Vivante se crée pour s’opposer au projet de barrage. Débute alors une occupation non violente du site de Serre de la Fare qui va durer 5 ans qui va aboutir à l’abandon définitif du barrage de Serre de la Fare en 1994.
Délaissé, le village de Colempce disparait au fil des années sous les buissons, les arbres. Des murs tombent, des toits s’abiment. Nombreux sont ceux qui aimeraient redonner vie à ce paisible hameau.
Colempce, une rénovation exemplaire
2 Février 2008 : les sept bâtiments (moulins et habitations) du village de Colempce sont officiellement rétrocédés vers la commune de Chadron. Cette étape permet l’émergence d’un projet de rénovation et de développement porté par Chadron et la communauté de communes du Mézenc et de la Loire sauvage en partenariat avec l’Ecole de la nature.
Colempce, la recherche d’un nouveau partenariat
Aujourd'hui, le locataire a décidé de se retirer.
Dès sa conception, le projet du village de Colempce a intégré les demandes spécifiques à l’accueil de groupes. Ouvert à tout public, dès l’âge de 2 ans, les locaux sont en partie accessibles aux personnes porteuses de handicaps. Ils sont agréés Education Nationale et Jeunesse et Sports.
Le village se décompose en 3 bâtiments, possède un vestiaire sportif, des aires de verdure, une aire multisports et un site d’escalade
Le bâtiment A compte entre 34 à 38 lits, les bâtiments B et C de 40 à 44 lits