Dix auditeurs ont passé trois jours sur le Mézenc Meygal pour évoquer les questions de mobilité en zone rurale dans le cadre de l'Institut des Hautes Etudes d'Aménagement des Territoires (IHEDATE).
Ils sont tous cadres dirigeants dans des entreprises publiques et privées. Ils viennent apporter leur regard extérieur sur un secteur qu'ils ne connaissent pas.
Trois territoires bénéficient d'une analyse en France dans le cadre de ce cercle de conférence. Saint-Dié-les-Vosges, Nozay (Loire-Atlantique) et le Mézenc Meygal. A la recherche d'un territoire rural, l'institut s'est vu proposer la Haute-Loire par le biais de Daniel Behar, géographe et élu à Saint-Julien-Chapteuil.
25 acteurs locaux rencontrés
Au cours des trois jours, ces dix auditeurs ont rencontré 25 acteurs économiques, touristiques, associatifs et publics. Leur expertise s'appuie sur un fil rouge : "Bouger ou décarboner, faut-il choisir ?"
"La Région a la compétence mobilité mais les territoires doivent localement se prendre en charge. On s'est aperçu qu'ici, plein de choses se font déjà. Parfois, il suffirait de coordonner", évoque François Jeanjean, chef de projet au groupe APRR.
Les forces et les faiblesses de la campagne
"Aucune solution unique et miracle existe. Personne n'a le même besoin, les mêmes contraintes", ajoute-t-il. "En zone rurale, la notion de solidarité entre en considération, ce qui n'arrive pas en ville", analyse de son côté Vincent Durand-Escribe, directeur du pôle commerce et distribution au Conseil national des professions de l'automobile.
L'analyse détaillée doit être présentée ce vendredi aux élus du Mézenc Meygal.