David Berard et Frédéric Lager, de Saint-Pierre-Eynac, sont engagés sur le Rallye Monte-Carlo WRC. Pour sa deuxième participation, David Berard sera au volant d'une Renault "Twingo", du jeudi 21 au dimanche 24 janvier.
La Haute-Loire sera représentée sur cette course internationale qui compte pour le Championnat du monde des rallyes WRC avec quinze spéciales à réaliser en quatre jours.
Après trois journées consacrées aux reconnaissances, du lundi 18 janvier au mercredi 20 janvier, les concurrents s’élanceront de Gap, où le coup d’envoi du 89e rallye sera donné le jeudi 21 janvier. 260 km d'épreuves chronométrées sont au programme et 1300 km au total avec les liaisons.
Un duo sur le Tour de Corse WRC en 2019
Sur la ligne de départ, derrière les Sébastien Ogier, Ott Tänak, Thierry Neuville, ou encore Dani Sordo, on retrouvera un équipage altiligérien avec David Berard au volant et Frédéric Lager comme copilote. Le premier est économiste de la construction au Puy-en-Velay. Le second est médecin généraliste à Saint-Julien-Chapteuil. Les deux se connaissent et s'associent sur des rallyes depuis 2018. Ils avaient déjà participé à une épreuve WRC avec le Tour de Corse en 2019 qui s'était mal terminée avec une sortie de route. "Je fais moins de rallyes mais j'essaie d'en faire des plus gros."
Un budget élevé et un protocole sanitaire strict
Pour ce projet sportif, le budget est multiplié par dix par rapport à une épreuve régionale ou nationale. Autour du pilote et du copilote, on retrouve une équipe de neuf personnes pour gérer l'intendance, la mécanique, ouvrir la route. "On a dû monter un gros dossier pour respecter le protocole sanitaire. On va devoir se plier à des tests PCR."
73e en 2015 pour son premier Monte-Carlo
Pour le Monte-Carlo, David Berard a fait le choix de louer une voiture de compétition."C'est la plus petite voiture du rallye. Sur la neige, je préfère avoir 150 chevaux sous le capot que 300. Notre objectif sera d'aller au bout, de voir Monaco." Pour David Berard, ce sera la deuxième participation après 2015 où il avait fini 73e au classement scratch. Jean-François Boussit était alors son copilote. "Je me souviens que j'étais d'abord vraiment très soulagé d'arriver. C'est beaucoup de pressions qu'on relâche d'un coup. Après le dernier point stop, on avait une haie de spectateurs sur 1,5 km qui nous applaudissaient. Un grand moment de bonheur."
Les spectateurs, pour l'ambiance... et pour pousser
Cette année, la course va se dérouler à huis-clos. Le charme populaire risque de moins opérer. "On aurait aimé que le rallye se passe dans d'autres conditions. Je pense qu'il y aura toujours un peu de monde à d'autres endroits. C'est sûr que je ne pourrai pas compter sur les spectateurs si je me plantes dans un mur de neige. On sera alors tout seul."