vendredi, 21 juin 2019 18:07

Monastier-sur-Gazeille : parents et enseignants inquiets au collège Laurent-Eynac

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Enseignants et parents d'élèves du collège Laurent-Eynac du Monastier-sur-Gazeille se disent inquiets et mécontents pour la rentrée prochaine, en particulier en sixième et quatrième.

Vendredi après-midi, une audience était organisée à l'inspection académique entre Jean-Williams Semeraro et des parents, des enseignants et des représentants syndicaux.

A la rentrée de septembre 2019, une suppression de classe sera faite en sixième. Et l'établissement s'est vu refuser une ouverture ou des moyens supplémentaires pour des classes dédoublées en quatrième, alors que les effectifs seraient suffisants pour y parvenir.

Des classes à 30 et 31 élèves

"L'inspection académique prévoit deux classes de 30 et 31 élèves sur ces niveaux. A cause de ces effectifs nombreux, les conditions d'enseignement seront dégradées, et les élèves qui ont besoin d'une aide particulière seront les plus touchés. En particulier, l'intégration des élèves de sixième au collège n'en sera pas facilitée", fait savoir l'équipe enseignante.

"De plus, nous avons appris que deux demandes de dérogation d'élèves rentrant en sixième avait été refusées alors que d'autres ont été acceptées pour partir du collège. Notre effectif devrait donc être de 63 élèves en sixième et non 61."

Les parents inquiets face aux classes surchargées

C'est pourquoi ils ont décidé de se mobiliser avec le soutien des parents, pour manifester leur mécontentement sur les conditions de travail.

Après deux heures, la réunion s'est conclue sur un statut quo. "L'inspection académique n'a pas les mêmes chiffres que le collège. Toutes les inscriptions n'ont pas dû parvenir. On a envoyé une lettre au rectorat. Des classes à 30 élèves, on peut se montrer inquiets pour nos enfants", estime Mme Perbet, déléguée de parents en 4e.

L'arbitrage au niveau académique

Pour Jean-Williams Semeraro, l'important était d'écouter les doléances. "On entend les craintes des enseignants mais le collège public du Monastier n'est pas le seul dans ce cas de figure. On regarde aussi l'équité entre les départements. Autant j'ai davantage de latitude dans le premier degré, autant dans le second degré, la décision se prend au niveau académique. Mais il est évident que si d'autres inscriptions se font, il n'y aura pas de souci. Là, on est sur le fil."

Une réponse est espérée avant les vacances.

Dernière modification le vendredi, 21 juin 2019 18:23