vendredi, 26 avril 2024 11:25

Jo Valentin publie son premier livre "L’Auguste", souvenirs romancés

|| || ||

« L’Auguste Sous l’écorce du frêne bat le cœur du patriarche » un livre de Jo Valentin vient de paraître aux éditions Dolmazon du Cheylard.

L’auteur de « L’Auguste Sous l’écorce du frêne bat le cœur du patriarche » est Jo Valentin, originaire de Saint-Jeures, prêtre actuellement en poste à Landos, après avoir œuvré dans diverses paroisses. Il signe là, à 75 ans, son premier roman. Et il prévient : « Ce livre n'a rien de religieux, je ne voudrais pas tromper les lecteurs en mettant en avant ma qualité de curé. C’est grâce au confinement que j’ai eu le temps de coucher mes souvenirs à travers ce récit romancé. »


Ces temps que les moins de 20 ans...

« Les faits, les personnages puisent leur source dans ma mémoire. Je reviens sur des faits, des histoires, des personnes ayant un lien avec le territoire. J’ai fait en sorte toutefois de ne pas situer les choses. J’ai laissé mon imagination vagabonder aussi, dans ces temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. J’ai une certaine facilité d’écriture mais je ne pensais pas que ce récit avait vocation à être publié. »


Sans nostalgie

C’est à la faveur d’une discussion avec l’Yssingelais Georges Lezotre que l’idée de proposer ce manuscrit à une maison d’édition s’est imposée. L’éditeur du Cheylard Jean-Paul Dolmazon, contacté, a eu un coup de cœur pour l’Auguste de Jo Valentin.

Dans l’esprit de l’auteur ce livre se veut « un hommage à l’Auguste, sa Jeanne, à tous ceux dont on parle ici, à ceux et celles qui leur ressemblent, témoins d’une époque qui tend vers sa fin mais qui se laisse regarder sans nostalgie tant elle était rude et stricte, avec des personnages qui forcent le respect par leurs convictions, jusque dans leurs excès. »


L’histoire

Dans les années 80, l’Auguste vit une retraite tranquille avec « sa » Jeanne dans le petit village de Bellecombe, près de l’abbaye du même nom. Il a vécu les longues années de captivité en Allemagne qui l’ont lié d’une amitié indéfectible avec le Père Jean Faure, curé du bourg voisin. La vie est rude dans ces contrées austères. Le travail de la terre, la vie de famille, l’entraide entre voisins ont forgé des caractères entiers, ne transigeant pas sur les principes.


Un réfugié polonais à Bellecombe

Loin de Bellecombe la Pologne connaît les tumultes de la révolution sociale et le jeune Yatseck, militant du syndicat Solidarnosc doit s’exiler pour protéger sa vie. Le hasard va le conduire jusqu’à la maison de l’Auguste. Il va y découvrir un accueil chaleureux et un havre de paix avant de constater que, là aussi, le monde et les temps changent. Le travail, la vie sociale, la vie de famille, la justice, et même la religion connaissent des tensions et des crises, contre lesquels les grands principes de l’Auguste auront de la peine à exister.


Des détails de la vie quotidienne

Jo Valentin, sur 150 pages, met en scène des acteurs qui affrontent, sous le regard de cet étranger venu habiter chez eux, une évolution qu’ils ne maîtrisent pas. Les rituels de la vie quotidienne campagnarde émaillent le récit (tuaille, braconnage, confection du pain...).

Bienvenue chez l’Auguste, un homme avec un grand cœur caché sous une écorce aussi rugueuse que celle d’un frêne, qui fait une large place à l’accueil, à l’entraide, à l’amitié.


Infos pratiques

« L’Auguste Sous l’écorce du frêne bat le cœur du patriarche » de Jo Valentin

Aux éditions Dolmazon

19 euros

Dernière modification le vendredi, 26 avril 2024 11:50

Partager sur :