vendredi, 04 novembre 2022 14:48

Noirceur et beauté humaines dans "La Vengeance du petit bagnard" de Florence Roche

Florence Roche Crédit DR|| Florence Roche Crédit DR|| ||

Florence Roche étoffe sa bibliographie avec, aux éditions Les Presses de la Cité, un roman rondement mené, "La Vengeance du petit bagnard", qui croque la noirceur de la nature humaine et sa beauté aussi.

La Capitolienne enchaîne avec régularité les parutions. Après "La Source maudite", Florence Roche dévoile un ouvrage encore diablement efficace, à travers une intrigue riche en rebondissements, où parfaits salauds et belles personnes mêlent leurs destinées au fil de 288 pages vite lues.

L'histoire de l'attachant Marius donne l'opportunité d'une plongée bien documentée dans un pan de l'histoire industrielle du XIXe siècle, auscultant au passage l'effroyable appareil judiciaire de l'époque, avec un focus sur les bagnes pour enfants.

L'intrigue

Marius l'a reconnue aussitôt qu'il a posé le regard sur elle et humé son parfum : la tortionnaire de son enfance. Quatre années durant, alors qu'il était un très jeune détenu au bagne pour enfants que le Second Empire a créé sur l'île du Levant, il a subi des sévices sous le regard d'un mystérieux voyeur, et il en a gardé des cicatrices indélébiles, tant physiques que morales. Il a juré de découvrir l'identité du monstre. L'orphelin a grandi ; il est à présent l'homme de confiance des puissantes filatures Redon, en Normandie, où l'ont mené ses premières investigations. Un jour, le monstre est là, devant lui. L'heure de la vengeance a sonné...


L'auteure

Professeure d’histoire-géographie au collège Lafayette du Puy-en-Velay, Florence Roche partage son temps entre l’écriture et l’enseignement, et depuis 2020, la politique locale, endossant l'écharpe d'adjointe à la municipalité de Saint-Julien-Chapteuil. Elle a parcouru un long cheminement littéraire depuis son premier roman à la fibre sociale, "L'Emmuraillé", paru en 1999 aux éditions Actes graphiques, dont l’intrigue se situait à Saint-Etienne au cœur de sa célèbre « muraille de Chine », barre d’immeuble désormais détruite.

Prix : 21 euros

Dernière modification le vendredi, 04 novembre 2022 22:07

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