Sébastien Alibert expose actuellement à la galerie du Terrier au 7 avenue de la Cathédrale au Puy-en-Velay, jusqu'au 12 septembre les vendredis et dimanches de 14 heures à 19 heures et les samedis de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures.

Ce projet d'exposition est né en 2018, suite à la découverte de l'aquarelle concomitamment au sentiment d'arriver à une impasse dans son travail de sculpteur. Cette impasse fut inhérente à l'essence même de la sculpture, discipline qui est de l'ordre du tangible, du palpable.

"Je voulais à ce moment-là évoquer l'absence, la disparition, l'éphémère, cet instant où l'on passe du solide à l'évanescent. Dans cette société déjà passablement encombrée, la technique de l'aquarelle m'est apparue appropriée pour développer l'idée de disparition, d'effacement : la dilution des couleurs, la facilité de mise en oeuvre, l'eau pour seul adjuvant et l'épaisseur d'une feuille."

La trentaine de travaux évoquent ce rêve que certains ont fait de disparaître au monde, d'en refuser par désertion physique ou psychique ses contingences.

Disparaître derrière un buisson, dans le courant d'une rivière, au fond des mers, enseveli par la nuit, la disparition peut parfois apparaître comme l'un des derniers espace de liberté.