La Compagnie Plumea, soutenue par le Département de la Haute-Loire et en résidence au théâtre d'Yssingeaux (2019-2022) déploie petit à petit ses ailes et vient de s'envoler pour le festival d'Avignon.

Adèle Duportal, jeune chorégraphe, bien connue dans le paysage altiligérien, propose deux spectacles de la Cie Plumea et un troisième avec la compagnie le Cercle des poètes vivants.

Pour petits et grands

La compagnie Plumea se produira au joli théâtre des Lila's, petit écrin au 8 rue Londe, qui accueille à 14 h 30 le spectacle « Sœurcières » et à 21 heures « Balayer fermer partir ».

Dans la continuité de l'univers poétique, enfantin, libre mais aussi sensible et engagé de la compagnie, ces deux pièces très différentes raviront petits et grands.

Un conte poétique et dansé

"Sœurcières" est un conte poétique et dansé sur le thème des sorcières. Adèle aime à changer et questionner les points de vues et les idées reçues. Elle propose donc avec Charlotte Arnould une danse remplie de liberté, de magie, loin de la sorcière au nez crochu.

Sœurcières, jusqu'au 24 juillet à 14 h 30 (relâches les mardis) : Ouvrons ce vieux grimoire recouvert de poussière : une histoire à la croisée des chemins de femmes, de sorcières, de transmission puissante, libre et sensible: la sororité. Les fioles se mélangent, la jupe rouge tourbillonne, les cheveux s'envolent, les mains dansent, est-ce de la magie ?

Le solo emblématique de la Cie Pluméa

"Balayer fermer partir" est un peu LE solo emblématique de la Cie Plumea, en construction depuis 2016, il ne cesse d'évoluer toujours en lien étroit avec l'écrivaine Lise Beninca. Adèle propose une danse explosive tout en nuances et sensibilité.

"Balayer fermer partir", jusqu'au 31 juillet à 21 heures (relâches les mardis): Que se passe-t-il lorsqu'une danseuse et une écrivaine se rencontrent ? L'une offre ses mots, l'autre ses gestes, et voici qu'ils se mêlent en un solo chorégraphique. C'est une voix, c'est une danse qui partent explorer à l'unisson ce que les lieux provoquent en nous de sensations : le fait de vivre entre quatre murs, un sol, un plafond ; ce que symbolisent les fenêtres ; le rapprochement avec ce lieu qu'est le corps, notre première « maison »... Quels souvenirs les lieux inscrivent-ils en nous ? Comment habitons-nous notre propre corps ? Quand le corps se referme sur lui-même, quand l'espace reprend ses droits, les fondations vacillent et le mouvement cherche sa raison d'être. Autant de phrases, de gestes, de ruptures et de souffles qui délimitent un espace dans lequel on se tient comme sur un fil tendu.

A découvrir aussi au théâtre d'Yssingeaux

Ces deux pièces seront présentées au théâtre d'Yssingeaux pour la saison 2021-2022 pour clore cette belle résidence et également dans diverses salles du département.