Le nouveau roman de Michel Flandin "Les Pommes de terre à la cloche" vient de paraître aux éditions du Mot passant.

Après "L'Odeur de la craie", les lecteurs familiers de l'univers de l'auteur altiligérien plongeront avec délice dans "Les Pommes de terre à la cloche".

L'auteur vivant à Yssingeaux présente ici son douzième opus, puisant dans ses racines familiales pour y décrire des hommes et des femmes simples, saisis dans leur quotidien laborieux comme dans les instants de loisirs qui émaillent une existence que, par nostalgie ou lassitude de notre époque, certains ont tendance à idéaliser. Pour autant, à y regarder de plus près, les grossesses à répétition, l'internat dans des institutions religieuses, le placement des enfants dans des fermes, la maladie qui s'invite inopinément, sans oublier la guerre, ne font que moyennement rêver...

Sur les traces des deux Camille

Le lecteur s'embarquera pour un voyage au long cours avec les deux Camille, père et fils, de 1921 à 1975, de Saint-Front à Yssingeaux. Comme toujours sous la plume attachante de Michel Flandin, la description des paysages est bruissante de détails. On se surprend à entendre le passage du vent dans les feuillages, l'eau qui dévale entre les pierres des ruisseaux, le crépitement des bûches dans l'âtre. On humerait presque le fumet diablement appétissant de ces fameuses pommes de terre cuites "à la cloche" dont la recette vous sera dévoilée au fil des pages.

Mais ce sera sans doute bien l'émotion qui prédominera lorsque vous refermerez ce livre sensible dans lequel Michel Flandin fait revivre, avec une tendresse revendiquée, son père.

Une préface de Bernard Lhoste

L'ouvrage bénéficie d'une préface de l'auteur Bernard Lhoste dont les racines se nichent également dans ce beau pays du Mézenc, toile de fond de l'ouvrage.

Voici quelques éléments de l'intrigue telle qu'elle est présentée en quatrième de couverture du roman paru aux Editions du Mot passant.

Camille naît en 1921 à Saint Front, au pied du mont Mézenc, d'une mère dentellière et d'un fils de meunier. Aîné d'une famille qui grandira sous le toit d'une chaumière, il va découvrir l'internat scolaire puis il s'initiera aux travaux des champs aux côtés d'un père devenu handicapé. La vie du jeune Auvergnat sera alors mouvementée, comme les années 1940 qu'il traversera en de multiples rebondissements. Avec son humeur enjouée et son côté farceur, le jeune Camille parviendra-t-il à dépasser tous ces événements ?