mardi, 07 août 2018 13:38

Monastier-sur-Gazeille : une soirée mémorable au Festival des cuivres

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Une troisième journée du festival qui a tenu ses promesses et de beaux rendez-vous encore à partager jusqu'à samedi au Monastier.

Lundi au Puy-en-Velay, sur la place du Plot, Ringišpil Orkestar proposait un concert orienté vers la musique des Balkans. Ce groupe, actif depuis bientôt trois ans, s’est formé à la suite d’un des stages de musique tzigane au Monastier. Il est composé d’une dizaine de jeunes musiciens altiligériens, qui, à travers des airs à la fois festifs et langoureux, ont su capter l’attention du public ponot.


L'Heure baroque à l'église Saint-Jean

Au Monastier, s’est tenu le rendez-vous attendu de « l’Heure baroque », donnée par les professeurs virtuoses des stages de musique ancienne. Les voûtes de l’église Saint-Jean ont résonné une fois encore au son aujourd’hui atypique d’instruments tels qu’on les trouvait dans les salons du XVIIe siècle. Yoann Moulin (au clavecin), François Joubert-Caillet (à la viole de gambe), Bernadette Charbonnier (au violon baroque) et Claire McIntyre (à la sacqueboute) ont servi œuvres de Haendel (dont le « Da Tempeste ») et une sonate de Scarlatti, mais aussi des pièces de compositeurs plus oubliés tels qu’Antonio Caldara ou Tobias Hume.


Electro-pop ensuite

C’est avec la formation Electravoice que s’est poursuivie cette troisième journée du Festival du Monastier. Sur des airs d’électro-pop, ils ont su charmer le public devant la scène du Village du festival pour voyager au travers du décor proposé par les quatre musiciens.

Tantôt par des improvisations aux allures jazzy, tantôt par des chansons, ils ont offert un magnifique moment de détente, loin des sentiers battus. Deux artistes d'exception se sont succédé sur la grande scène. Edition anniversaire oblige, le Festival a invité deux « Monstres » de la scène jazz française : Emile Parisien quintet et Thomas de Pourquery & Supersonic. Tous deux récemment titrés aux Victoires du Jazz 2017 – Artiste de l'année pour Thomas de Pourquery, et Album Sensation pour « Sfumato » d'Emile Parisien, l'affiche alléchante a tenu toutes ses promesses.


Emile Parisien, un familier du festival

Le saxophoniste Emile Parisien ayant séduit le public du festival trois ans auparavant en duo avec l'accordéoniste Vincent Peirani, c'est donc avec une ferveur toute particulière que les amateurs de jazz se sont délecté de cette poésie sonore. Une musique passionnée aux nombreuses facettes, à la fois provocante et anarchique mais aussi entraînante et swinguante.

Thomas de Pourquery et ses acolytes du Supersonic ont ensuite investi la scène pour une deuxième partie très attendue. Tantôt lyriques et suaves, tantôt déjantées et totalement free, les compositions de l'album « Sons Of Love » surprennent par leur richesse, laissant le champ libre à la virtuosité débridée des instruments mais aussi à la voix envoûtante du saxophoniste.

Voir le programme de mardi et mercredi

Dernière modification le mardi, 07 août 2018 14:58

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