Les élèves de cinquième du collège des Gorges de la Loire à Aurec-sur-Loire ont reçu sur deux séances la visite de Christian Malescours, responsable du musée de la radio de Monistrol-sur-Loire, situé place du Monteil.

La première séance a traité les évolutions remarquables des postes récepteurs de radio de 1920 à nos jours. Cette évolution technologique a été conduite sur les composants électriques (galène, lampes puis transistors) et sur les matériaux de construction (bois, bakélite puis matières plastiques). Quelques postes récepteurs de toutes ces générations ont été apportés pour leur illustrer cette évolution.

Un panel d'échantillons

Pour des raisons économiques, militaires, stratégiques, la radiodiffusion s'est accompagnée du développement des moyens de radiocommunications. Les élèves ont découvert le premier téléphone portable pesant quelques kilogrammes (radiocom2000), les postes émetteurs-récepteurs réformés de différents services publics toujours grâce à un panel d’échantillons sortis du musée de la radio et exposés en classe.

Du morse aux ondes

Avant que la voix ne soit transportée par les ondes, il a fallu commencer par communiquer en utilisant des signaux plus simples comme le morse. Les illustres personnages comme Samuel Morse, Guglielmo Marconi, Roberto Galleti, général Gustave Ferrié ont été cités pour leur contribution avec pour chacun des anecdotes surprenantes.

Un atelier

La deuxième séance sous forme d'atelier a permis de mettre en place une réception radio grâce à la technologie SDR. Il s’agit d’une sorte de clé USB ayant un tuner radio intégré qui est raccordée à une antenne et connectée à un smartphone. Après le téléchargement du logiciel gratuit, cela permet de recevoir et de traiter le signal de diverses émissions radio (radiodiffusion nationale, internationale, communication radio entre avions, radio-amateur…).

"En ce 21e siècle, le constat est clair et les élèves l'ont bien compris : les outils de réception radio se sont miniaturisés, sont devenus plus performants, et moins chers. C'est l'ère de la réception logicielle", commente Hervé Frayssignes, leur professeur de sciences physiques.