La commune du Chambon-sur-Lignon avait créé un poste d'Agent de surveillance de la voie publique, chargé aussi du marché, de la sortie d'école et du transport à la demande, en août 2021. Le maire lui aurait indiqué que son contrat ne serait pas renouvelé après le 31 juillet, des forains ont décidé de lancer une pétition, et le sujet s'est invité vendredi au conseil municipal.
Depuis quelques jours, une pétition a été lancée par les forains du marché du Chambon-sur-Lignon, en soutien à l'ASVP dont le contrat à durée déterminée pourrait ne pas être renouvelé après le 31 juillet. 3178 signatures électroniques étaient apposées ce samedi matin sur cette pétition en ligne dont des versions papier devraient aussi circuler ce samedi matin sur le marché hebdomadaire de la place des Balayes. "Par son professionnalisme, son investissement et sa gentillesse, il a su dynamiser le marché", argument les pétitionnaires.
Un ASVP apprécié dans le village
Le sujet s'est invité vendredi dans les questions diverses du conseil municipal. Frédéric Roux, élu de l'opposition, a interrogé le maire. "Il y a trois ans, on avait voté pour la création de ce poste à l'issue d'un débat. Poste qui comportait beaucoup de missions : le transport solidaire à la demande, placier et ASVP. On apprend aujourd'hui que tu envisagerais de ne pas renouveler le contrat de l'agent, globalement apprécié dans le village. Qu'en est-il ?"
Un bras de fer engagé
Le maire, Jean-Michel Eyraud, convient "que l'agent s'est investi dans ses trois activités". Mais il ajoute : "Les discussions avec lui étaient difficiles depuis quelques temps, il contestait les directives. Il a sollicité un entretien avec le représentant syndical. On a échangé autour de ces divergences. Il réclamait une réponse en quelques jours sur le renouvellement de son contrat pour éventuellement pouvoir se retourner. Je lui ai répondu mardi que, dans ces conditions, sans dialogue et avec le bras de fer engagé, la réponse serait négative. Il a toujours été serviable avec tout le monde. Mais on avait un problème de savoir-être en interne."
Le maire reconnaît que les missions confiées sont trop importantes : "On peut envisager une réorganisation de service."
