Ce mercredi 20 décembre, les élèves de la section BIA (Brevet d’Initiation Aéronautique) du collège public de la Lionchère à Tence, étaients reçus par leurs camarades lycéens du pôle aéronautique Auvergne dans les locaux du lycée professionnel Roger Claustres à Clermont-Ferrand.

Le lycée est situé au bord des pistes de l’aéroport de la capitale auvergnate, ce qui a permis aux collégiens d’observer les tours de piste de l’Airbus A400 M et d’un hélicoptère Tigre dont les ateliers de maintenance du Service Industriel Aéronautique (SIAé) sont situés de l’autre côté de la piste. Ils étaient accueillis par Claude Pojolat, coordonnateur académique du CIRAS (Comite d’Initiation Régional à l’Aéronautique et au Spatial) et Marie-Joseph Gazel représentant le comité départemental de la Fédération Française Aéronautique (FFA) ainsi que par les représentants d’autres fédérations sportives aéronautiques auvergnates (ULM, vol en planeur) et de l’armée de l’air.

Découverte des formations

C’était l’occasion pour eux de découvrir toutes les formations allant du CAP à l’école d’ingénieur présentées par les professeurs du lycée et de participer à des ateliers animés par les étudiants sur les avions. Il ont pu comprendre le fonctionnement d’un réacteur, de la post-combustion qui permet d’atteindre des altitudes et des vitesses élevées, des inverseurs de poussée  (reverse thrust) pour freiner l’avion une fois les roues posées au sol. Ils ont aussi mis la main à la pâte en testant  des techniques de cablage de l’avionique,  le serrage au couple et le freinage des écrous mais aussi des techniques de contrôle non intrusif des pièces en utilisant un produit de ressuage et une lampe UV qui permet de détecter des criques dans le métal non visibles à l’oeil nu ou  encore la radiographie, comme à l’hôpital, mais ici pour détecter les bulles d’air dans une soudure... 

Aux commandes d'un avion de chasse

L’occasion aussi pour nos élèves de s’installer dans le cockpit d’un avion de chasse et de se faire expliquer les différents instruments de navigation ou la vision tête haute qui permet au pilote de rassembler toutes les informations dont il a besoin dans son champ de vision, ou encore comprendre le fonctionnement d’un siège éjectable (le pilote peut encaisser 20 G et perdre 3 cm lors de son utilisation).

Ils étaient ensuite pris en charge par leurs aînés pour découvrir la simulation de vol à l’aide de casques de réalité virtuelle ou encore se mettre dans la peau d’un chaudronnier aéronautique, d’un mécanicien hélicoptère à turbines grâce à la réalité augmentée. Ils avaient aussi des professionnels pour répondre à leurs questions, notamment sur les nouveaux carburants moins polluants, l’évolution de la motorisation et  l’avion électrique.