Le festival des Contes en Marches s'installe sur le Haut-Lignon pour une semaine de contes pour tous les âges. Et c'est gratuit !

Faîtes le plein d'histoires en ce mois de mai où l'actualité ne prête pas à sourire... et sans grever votre budget, puisque c'est la collectivité qui prend en charge le coût des spectacles proposés.

Un matou prénommé Tango

On démarre avec un drôle de matou, "Tango le chat", un conte servi avec maestria par Zoria Moine mercredi 11 mai à 15 heures, salle de la mairie au Mazet-St-Voy, à partir de 3 ans. Ce matin Tango se réveille, il sait : aujourd’hui, il va mourir d’ennui. Alors il se fait beau et part chercher un ami. Voilà une escapade tendre et joyeuse sur fond d’amitié à ne pas manquer.

D'après la vie d'habitants de Saint-Jeures

"Assiscle et Vitaline" par Pierre Padaille vendredi 13 mai à 20 heures salle du Bru à Saint-Jeures, tout public à partir de 7 ans. Ils sont nés le même jour, dans le même village de Haute-Loire et ne se sont jamais quittés ou presque. Une vie simple à la ferme et pourtant que d’histoires à raconter pour l’Assiscle et la Vitaline. Un spectacle créé d'après l'histoire d'habitants de Saint-Jeures.

"La Pie Piaille "par Solenne Chardon samedi 14 mai à 10 h 30 à Tence, à la médiathèque, à partir de 5 ans. "La Pie Piaille n’a pas d’ailes", et pourtant elle aime s’envoler avec les histoires pour les raconter avec entrain et bonne humeur.

La dernière création de Konsl'Diz

De l'émotion à foison avec "Les oubliés de l'île de sable" par Fred Lavial et Delphine Thouilleux samedi 14 mai à 20 heures, salle de la gare au Chambon-sur-Lignon. Pour tout public à partir de 11 ans. C'est la dernière création de la compagnie Konsl'diz. Le 17 novembre 1760, l’Utile, un navire de la Compagnie des Indes Orientales, part du port de Bayonne. Destination Les Îles de France dans l’océan indien.

Des esclaves malgaches oubliés

Particularité du navire, il transportait 160 esclaves malgaches achetés en contrebande. Après 8 mois passé en mer, le navire s’échoue sur l’île de Sable, un bout de terre d’1 km2 au large de Madagascar. Les survivants trouvent refuge sur cette terre inhospitalière. L’équipage reprend la mer sur un bateau de fortune, les laissant avec 3 mois de vivres et une promesse. Revenir les chercher. Un navire viendra en effet....  mais 15 ans plus tard.