En prévision des élections municipales de Tence, nous donnons la parole à chaque liste. Premier à entrer en piste, voici Lucas Rocher, 30 ans, notaire assistant.
Il a fait partie de la majorité municipale pendant près d'un an et a choisi de démissionner, comme dix autres colistiers de l'équipe de David Salque-Pradier, que l'on retrouve tous sur cette liste "Tence à venir".
Lucas Rocher a décidé d'y retourner avec cette fois-ci la position de tête de liste.
Qu'est-ce qui vous a amené à démissionner ?
Nous n'étions pas en désaccord sur la politique mais sur la méthode employée. Cela ne correspond pas à ce qui avait été envisagé pendant la campagne 2020. La zone du Fieu est un symptôme plus que le mal. Depuis l'installation du conseil, on demandait à discuter, échanger, travailler et c'était toujours reporté. Les décisions n'étaient pas concertées et donc mal acceptées.
Pourquoi y retournez-vous ?
Ce ne sont pas des motivations personnelles mais collectives. Les démissionnaires ont exprimé leur mécontentement. Cela pourrait être perçu comme une trahison par rapport au mandat confié. Nous ne voulons pas trahir les Tençois mais proposer au contraire quelque chose pour Tence. Nous sommes fidèles au message donné durant la première campagne 2020.
Comment s'est décidé le choix d'être tête de liste ?
C'est mûrement discuté avec les personnes de la liste, c'est un consensus collectif qui fait qu'un nom émerge. Ce n'est pas une liste mais véritablement une équipe. Si je dis "je", c'est plus un "nous" qu'il faut comprendre.
Si votre liste l'emporte, vous deviendrez bien maire ?
La tête de liste est destinée à être maire. Les personnes qui seront adjointes ou déléguées auront de véritables délégations qu'elles pourront exercer sans frein car ils auront ma confiance.
Avez-vous eu du mal à monter cette liste ?
Nous n'avons eu aucun mal. On a bien senti qu'il y avait malgré tout une certaine adhésion à ce qu'on représente. Quand nous avons consulté, nous n'avons eu aucune difficulté.
Pouvez-vous nous préciser votre position au sujet du Fieu ?
L'impréparation qui entoure la zone du Fieu fait que c'est devenu un sujet passionnel. Il faut avoir des positions claires pour les entreprises. Depuis le début, la situation n'est pas clairement balisée.
Vous étiez favorable à un référendum local sur ce dossier...
J'ai proposé qu'on puisse sortir de cette situation par un référendum, qui n'est pas impératif mais consultatif. Pour le soumettre, il faut un projet clair. La première chose est d'avoir une consultation des entreprises pour connaître exactement leurs besoins. Malgré le fait qu'on soit au conseil, on n'avait pas accès à toutes les informations. Il faut avoir une vision d'ensemble.
Comment comptez-vous mener cette campagne en période Covid ?
Il va falloir être innovant, toucher les électeurs par différents biais puisque les réunions publiques ne seront pas possibles. Les réseaux sociaux et la presse prendront un poids tout particulier.
Et le marché hebdomadaire ?
La campagne va être resserrée. Il faut être respectueux des règles et des rassemblements limités. Il va falloir trouver une forme de campagne d'équilibriste pour jongler entre ce qui est possible et le contexte.
Composition de la liste "Tence à venir"
1. Lucas ROCHER
2. Hélène LIONNET
3. Noël BOULY
4. Cathy BILLAMBOZ
5. Jean-Marie BANCEL
6. Anne AUBRY
7. Max GRANGEON
8. Elodie LEROY
9. Michaël SAGARRUY
10. Corinne GARNIER
11. Michaël HIRSCH
12. Valérie PERNOT
13. Benjamin RUIZ
14. Laure SOUVIGNET
15. Claude SOUVIGNET
16. Aurélie CHENE
17. Emeric LECLUSE
18. Nathalie GUARNERI
19. Cédric HEYRAUD
20. Françoise CHAPUIS
21. Bernard HENRION
22. Virginie PARLANTI
23. Bernard REDOGLIA
