Le concert estival initié par la commune du Chambon-sur-Lignon a, une nouvelle fois, misé juste. Vendredi, le temple était comble pour applaudir un récital du pianiste Melvyn Tan.

Melvyn Tan, citoyen britannique, connaît le Plateau depuis longtemps et aime ce territoire où il a acheté une maison. En 1993, sous la houlette de Marie-Jeanne Sinz et son équipe, avec Paul Boucher, Melvyn Tan avait fondé le Festival des Arts de Saint-Agrève dont il assurait au départ la direction artistique.

C'est avec enthousiasme, sollicité par Eliane Wauquiez-Motte, qu'il a accepté de jouer pour la première fois au temple chambonnais.

Recherche, inventivité, subtilité

Recherche, inventivité et profonde intelligence des œuvres se conjuguent pour faire de Melvyn Tan un artiste particulièrement talentueux. Il a acquis une renommée internationale avec ses interprétations novatrices au piano-forte et continue d'apporter un éclairage nouveau à la musique pour piano, sous les formes anciennes comme modernes de l'instrument.

380 spectateurs séduits

Vendredi soir, Melvyn Tan a régalé l'auditoire d'un programme tout en subtilité autour des liens passionnés qui s'étaient noués entre les musiciens qu'il a choisi d'interpréter, Clara Schumann et  Johannes Brahms.

C'est ainsi que 3 romances de Clara Schumann, suivies d'œuvres de Johannes Brahms, étaient judicieusement entrecroisées avec trois hommages du compositeur contemporain Brett Dean à Brahms.

A l'heure des rappels, le prodigieux pianiste a régalé les spectateurs de pièces de Chopin et Mozart.