Valentin, 27 ans, a été victime d'un malaise dimanche lors de la course d'enduro à Bas-en-Basset. En arrêt cardiaque, il a été ramené à la vie grâce à une succession de bonnes étoiles. Le pilote raconte ce qu'il a vécu.

"Ce jour aurait pu être mon dernier jour", commence le pilote originaire d'Yssingeaux dans un post publié sur les réseaux sociaux, destiné à raconter ce qu'il a vécu et donner des nouvelles rassurantes.

"J'ai vu la mort de très près", reconnaît cet ancien pompier volontaire.

Après la deuxième spéciale, des douleurs intenses se sont réveillées. Sur la liaison, l'enduriste décide de faire demi-tour avec l'idée d'abandonner et de rentrer au paddock. Mais là, plus rien ne va.

23 minutes de massages cardiaques et défibrillateur

Il s'arrête et s'allonge dans un fossé. Deux commissaires s'arrêtent et s'enquièrent de son état. Ils déclenchent les secours. Deux minutes après, le coeur s'arrête. Un commissaire commence les massages cardiaques, épaulé par les secouristes présents sur la course, les pompiers de Bas et le SAMU. Les efforts sont payants, le défibrillateur est actionné et le coeur repart. "Selon le cardiologue, s'il n'y avait pas eu ce commissaire, j'étais mort. Oui, j’ai vu la mort de très près."

Il veut remercier le commissaire et les pompiers

Le pilote rectifie au sujet des douleurs qu'il aurait eu dans les jours précédents : "J'avais ressenti des micro-douleurs dans les poumons depuis quelques jours mais rien dans le coeur. Si ça n'allait pas, je ne me serais pas engagé sur la course."

Héliporté à Saint-Etienne, l'Yssingelais a passé des examens en coronarographie et il semble hors de danger. Des examens complémentaires doivent être réalisés pour s'en assurer. Valentin pense déjà à la suite, à commencer par aller remercier le commissaire et les pompiers.