jeudi, 18 mars 2021 14:53

Proxénétisme hôtelier : le conseiller départemental relaxé, sa compagne condamnée

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Jeudi après-midi, le tribunal correctionnel du Puy a condamné un hôtelière à 12 mois de prison avec sursis et la confiscation de son gîte de la rue de la Gazelle au Puy. Marc Bolea, son compagnon, a été relaxé.

Le conseiller départemental est ressorti soulagé jeudi du tribunal après la relaxe prononcée. Le toujours conseiller départemental, ancien président des pompiers de Haute-Loire, était poursuivi pour « complicité de tolérance habituelle de la prostitution dans un lieu ouvert au public », « recel habituel de biens provenant d’un délit » et « recours à la prostitution ». Le tribunal a considéré que les deux premiers délits n'étaient pas suffisamment caractérisés. Il devra en revanche s'acquitter d'une contravention de 250 € pour avoir eu recours à des prostituées dans un autre cadre.

12 mois avec sursis et la confiscation d'un gîte

Sa compagne a été, elle, reconnue coupable. Elle était poursuivie pour « tolérance habituelle de la prostitution dans un lieu ouvert au public » et « blanchiment ». Elle est condamnée à 12 mois de prison avec sursis et la confiscation du gîte de la rue de la Gazelle, "le plus institutionnel et représentatif". Elle est interdite de détenir et porter une arme pendant 5 ans. L'autre gîte de l'avenue Foch lui est rendu et elle pourra continuer à exercer avec son gîte et un hôtel.

Les premiers mots de Marc Bolea

"Justice est rendue", s'est exclamé Marc Bolea. "Il n'y avait rien contre moi, je ne suis coupable de rien alors que j'ai été suivi, écouté. Je suis soulagé, la vérité est reconnue."

Concernant les prochaines élections départementales et régionales, il ne s'interdit rien. "Ma décision n'est pas prise. Je constate qu'on essaie de prendre ma place. On a essayé de me détruire mais je n'ai pas dit mon dernier mot."

Dernière modification le jeudi, 18 mars 2021 18:59

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