lundi, 24 décembre 2018 19:16

Supérette de Saint-Just-Malmont : le procès renvoyé, le braqueur présumé reste en prison

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Le braqueur présumé de la supérette de Saint-Just-Malmont a demandé un renvoi pour préparer sa défense. D'ici le 28 janvier, le jeune homme de 19 ans restera en prison.

Impassible, inexpressif, le jeune homme s'avance à la barre. Par la voix de son avocate, le braqueur présumé réclame un délai avant d'être jugé. La demande étant de droit, le procès sera renvoyé. Le fond du dossier sera donc jugé le lundi 28 janvier.

Jusqu'à 10 ans d'emprisonnement

Le jeune homme de 19 ans a déjà deux mentions à son casier judiciaire. En janvier dernier, il a été condamné à une semaine d'intervalle pour outrage et violences. Domicilié dans un foyer des jeunes travailleurs à Saint-Etienne, le jeune majeur est inscrit dans une formation de couvreur-zingueur. Argument plaidé par son avocate pour réclamer sa libération sous contrôle judiciaire, demandant aussi une expertise psychiatrique.

Le jeune reconnaît les faits pour lesquels il aura à être jugé. Il encourt jusqu'à dix ans d'emprisonnement.

Deux personnes violentées

Le samedi 24 novembre, à l'heure de la fermeture, le jeune homme au visage masqué était entré dans le magasin Petit Casino situé dans la rue du Centre, en face de la place de la mairie à Saint-Just-Malmont, et avait menacé le commerçant avec une arme. Il s'était fait remettre le fonds de caisse d'à peine 800 euros en liquide avant de quitter les lieux et de disparaître.

Un braquage qui a conduit à deux interruptions de travail pour le caissier (ITT de 4 jours) et une femme se trouvant dans le magasin (ITT de 5 jours).

Des complices

"Il a une personnalité inquiétante, il est attiré par les armes et le braquage. A la base, ce type de fait relève du crime. On a préféré correctionnaliser cette affaire en raison de la reconnaissance des faits", indique le substitut du procureur. S'il elle a approuvé l'idée d'une expertise psychiatrique, elle s'est opposée à une remise en liberté pour éviter tout contact avec ses complices.

Le président du tribunal a ordonné le maintien en détention provisoire jusqu'au procès, "la gravité des faits le justifie". Une analyse psychiatrique doit être réalisée d'ici l'audience du 28 janvier.

Dernière modification le lundi, 24 décembre 2018 19:49

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