Après l'accident de samedi 17 mars au petit matin à Monistrol-sur-Loire, qui a fait une blessée grave, l'enquête tente d'éclaircir un point important : qui se trouvait au volant de la Renault "Twingo" ?
Pour rappel, l'accident s'était produit samedi vers 4 h 45 au début de la bretelle d'accès à la RN88 à Monistrol-sur-Loire, au niveau de "Grangevalat". Une Renault "Twingo", avec trois personnes à bord originaires de Saint-Genest-Malifaux, avait quitté la route, était montée sur le début de la barrière de sécurité avant de finir 5 mètres en contrebas après avoir heurté un arbre. Les trois occupants étaient incarcérés dans le véhicule à l'arrivée des secours. La "Twingo" était couchée sur le flanc gauche.
Un jeune homme de 19 ans était présenté comme le conducteur. A l'arrivée des secours, ses pieds se trouvaient au niveau des pédales et les mains au niveau du volant. Une femme se trouvait sous lui. Les gendarmes avaient procédé au contrôle d'alcoolémie qui s'était révélé positif avec un taux délictuel (supérieur à 0,8 gramme par litre de sang).
Cette version a été rapidement contredite par le jeune homme qui a affirmé qu'il n'était pas le conducteur. Des traces au niveau du cou, potentiellement faites par la ceinture, pourraient plaider en sa faveur. Tout comme une blessure au bras droit, provoquée par le bris de la vitre.
Une femme de 28 ans, présentée comme passagère avant, pourrait être la conductrice. Elle s'est d'ailleurs présentée comme telle en arrivant à l'hôpital.
Un automobiliste de passage, qui a prévenu les secours, nous a indiqués que le jeune homme se trouvait à la place du passager. Dimanche, il n'avait pas encore été contacté par les gendarmes, lesquels pourraient éventuellement exploiter les caméras de surveillance de la Départementale 12, entre Bas-en-Basset et Monistrol-sur-Loire pour croiser les témoignages.
La passagère arrière était la plus gravement touchée. Agée de 18 ans, elle souffrait d'une traumatisme crânien et restait inconsciente au moment de son transport sur l'Hôpital Nord de Saint-Etienne. Elle avait été plongée dans le coma artificiel.
