Des cadavres de brebis entassés dont le nombre n’a pu être évalué avec exactitude. Vendredi, les gendarmes, les services vétérinaires, la mairie et une association de protection animale se sont rendus à Pont-Salomon, à la « Remondière ».

En début de semaine, les services de l’Etat avaient été alertés. Le mercredi, décision était prise d’intervenir deux jours plus tard.

Sur place, vendredi, l’odeur pestilentielle a conduit les visiteurs à découvrir le charnier. Une vingtaine de cadavres de brebis ont été découverts, entassés dans une cabane. Les autres bêtes, dix-huit, vivaient sur de la paille et sur ces cadavres. Apeurées, amaigries, affamées, elles vivaient dans un véritable bourbier chez un retraité septuagénaire qui vivait dans une forme de marginalité.

Les brebis rescapées ont été prises en charge par l’œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) et transportées dans une ferme partenaire en Bourgogne.

« Certains décès remontaient à quelques semaines, d’autres étaient plus récents », estime Frédéric Freund, directeur de l’OABA, association qui a déjà sauvé 600 animaux depuis janvier. L’OABA était aussi intervenue l’an dernier à Sainte-Florine.

La mairie envisage de détruire les abris pour accéder aux cadavres et les livrer à l’équarrissage.