vendredi, 01 décembre 2023 00:31

Station d’épuration de Chadrac : un nouvel équipement public de référence en matière d’économie circulaire

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Les vastes travaux de mises aux normes et de modernisation de la station d’épuration de Chadrac ont débuté en avril 2022. Un projet indispensable qui constitue un chantier crucial pour la collectivité.

Ce mercredi, les élus de l'Agglo du Puy se sont rendus sur le terrain pour une visite de ce chantier, financé par la Direction de l’Eau et de l’Assainissement (DEA) et l’Agence de l’eau Loire Bretagne.

Une station mise en service dans les années 70

Cette station, mise en service en 1974 puis étendue en 1994, s’inscrit en rive gauche de la Loire, sur le territoire de la commune de Chadrac. Elle dispose d’une capacité de traitement de 63 750 équivalents-habitants. A la suite d’inondations répétées ayant affecté les ouvrages et face au vieillissement de la file de traitement la plus ancienne, la Direction de l’Eau et de l’Assainissement (DEA) a engagé de très importants travaux de réhabilitation de la station d’épuration.

Un chantier en plusieurs phases

A ce jour, les ouvrages de la file eau qui intègre le procédé Nereda® ont été construits et mis en service.

La deuxième phase de travaux inclura un ouvrage de traitement primaire, un bassin de stockage-restitution pour la gestion des flux de temps de pluie, un nouveau bâtiment dédié au traitement des boues mais aussi un digesteur des boues, pour la production de biogaz.

Amélioration des performances épuratoires

Cette opération doit s’accompagner d’une nette amélioration des performances épuratoires et d’une augmentation des capacités de traitement (75 000 équivalents-habitants) permettant d’adapter les ouvrages aux besoins actuels et futurs (horizon 2045) des communes raccordées.

Traitement biologique par boues aérobies granulaires

C’est le procédé de traitement biologique par boues aérobies granulaires qui sera utilisé à Chadrac. Celui-ci est actuellement en pleine expansion partout dans le monde.

La nouvelle station d’épuration du Puy-en-Velay met ainsi en œuvre le procédé Nereda® développé en France par l’entreprise Sources pour la filière biologique, permettant de réduire l’empreinte écologique des ouvrages et également d’optimiser les consommations énergétiques.

Ce procédé permet en effet de réduire de 25 à 30 % les consommations énergétiques par rapport à un procédé classique de type boues activées.

Par ailleurs, la création d’une unité de méthanisation et la valorisation du biogaz assurent la production d’une énergie renouvelable en réduisant ainsi la production de boues, principal déchet des filières d’épuration des eaux usées.

Quelles sont les spécificités d’un tel procédé ?

Le procédé Nereda® est la nouvelle norme pour le traitement biologique durable et rentable des eaux usées.. Ce qui rend le procédé Nereda unique est le fait que les bactéries utilisées pour purifier les eaux usées se transforment en granulés, aux propriétés de décantation rapide.

La station de Chadrac… une vitrine du développement durable

À la différence des procédés classiques de traitement biologique par boues activées en suspension libre, la technologie est basée sur l’utilisation de boues biologiques granulaires. Ces granules sont formées naturellement par les bactéries utilisées, sans aucun support de fixation, et sont mises en œuvre dans des bassins de traitement en parallèle.

Une station nouvelle génération

Cette station d’épuration sera particulièrement innovante. À la clé, une grande compacité, une esthétique soignée et une économie d’énergie et de consommables de 30 %.

Cette compacité de la station facilite son habillage et son intégration architecturale et paysagère et contribue ainsi à une image positive de la station, véritable symbole d’écologie.

Toutes les étapes de l’épuration ont fait l’objet d’une refonte, ne serait-ce que pour la sélection bactérienne qui forme des granulés… sans aucun support !

La production de gaz vert

La production de biométhane attendue sur la nouvelle installation en régime nominal est de l’ordre de 280 000 Nm3/an, soit l’équivalent de 2 800 Mwh/an. Cette production, qui va alimenter le réseau gazier français, représente des recettes attendues de l’ordre de 400 000 € HT/an (au cours actuel de rachat du biométhane).

Dernière modification le vendredi, 01 décembre 2023 00:35

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