vendredi, 27 octobre 2023 08:30

Une école du cuir en projet à Brives-Charensac pour les besoins des entreprises du luxe (vidéo)

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Pensé en 2017 à Yssingeaux, le projet d'école du cuir ressurgit du côté du Puy-en-Velay. La Communauté d'agglomération du Puy pourrait racheter d'anciens bâtiments sur le site de la Chartreuse à Brives-Charensac et des professionnels s'occuperaient des formations.

Si les entreprises du luxe disposent de formations internes, elles ne permettent pas de former à la hauteur des attentes. Et les attentes sont fortes de la part des maroquiniers. En 2017, un premier projet était né à Yssingeaux. L'idée était alors de réutiliser l'ancienne usine des AMV pour accueillir une école du cuir. Le projet était tombé à l'eau.

Le cloître de la Chartreuse intéresse

Il ressort au Puy-en-Velay où des locaux ont été ciblés. Il s'agit du cloître de la Chartreuse, à l'extrémité du site, le plus proche de la RN88. Depuis cinq ans, un tènement immobiler de plusieurs milliers de mètres carrés est inoccupé depuis plusieurs années. Ce lieu a servi d'Ehpad pour les prêtres du diocèse avant le transfert à Espaly puis d'internat d'excellence pour Notre-Dame du Puy pour les élèves de la troisième à la terminale. Il avait une capacité de 65 places.

Ce site correspond aux attentes : du charme architectural, de la place pour les ateliers et une capacité d'hébergement.

La Communauté d'agglomération a été sollicitée pour porter l'investissement. Une étude de faisabilité est activée et les discussions se poursuivent avec l'Etat et la Région pour accompagner ce volet financier dont la dépense n'est pas encore chiffrée.

Des professionnels pour la formation

Pour la partie pédagogique, elle sera assurée par un consortium où l'on retrouve Vincent Rabérin, le patron de Sofama. Ce Sigolénois d'origine avait repris Lejaby à Yssingeaux qui est devenu les Ateliers du Meygal. Il en a fait de même à Saint-Just-Malmont avec le rachat de l'usine Cheynet pour y installer Les Ateliers Loire-Semène. Dans ce projet d'école d'excellence de la maroquinerie, on retrouve aussi la Fédération française de la maroquinerie et le Centre technique du cuir.

Les maroquiniers sont pressés

Aucune date d'ouverture n'est donnée mais une chose est sûre : "On est pressé pour suivre les commandes des clients. Je ne connais pas une société qui ne recherche pas des collaborateurs avec des compétences", assure Vincent Rabérin. Une cinquantaine d'élèves pourraient être accueillis à l'ouverture. Cette formation pourrait intéresser les entreprises de Haute-Loire mais aussi de toute la France.

Michel Joubert (Agglo du Puy) et Vincent Rabérin (PDG Sofama) s'expriment

Dernière modification le vendredi, 27 octobre 2023 13:18

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