lundi, 03 juillet 2023 22:36

6 balades à faire, 6 artistes à rencontrer, 6 œuvres éphémères à voir tout l'été sur l'agglo du Puy

Crédit Jérémie Mazet|Crédit Service Patrimoine Agglo du Puy|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet||||| Crédit Jérémie Mazet|Crédit Service Patrimoine Agglo du Puy|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet|Crédit Jérémie Mazet||||| |||||||||||||||||

L’événement Écho Street & Land Art en Velay vous invite à découvrir les paysages et l’architecture de l’agglomération du Puy-en-Velay. Cette première édition sur le thème du reflet est programmée du 30 juin au 1er octobre. 6 balades accessibles, 6 artistes contemporains, 6 œuvres éphémères ponctuent votre rencontre avec le territoire.

Laissez-vous surprendre par des sites méconnus où les panoramas exceptionnels se mêlent à des pépites architecturales et des curiosités naturelles.

Arboretum de Charvols à Malvières

L’artiste : Pascale Planche

Trois grands arcs plantés dans le sol se déploient dans l’espace. Très graphiques, des rythmes verticaux et obliques les entourent offrant un réseau protecteur. La succession des trois grands arcs enchevêtrés se déploie au milieu d’une forêt de bambou qui les soutient : danse immobile contrastant avec les miroirs en mouvement.

Pivotant sur leurs axes, les grands miroirs s’orientent tous dans la même direction au gré du vent. Le paysage se reflète ainsi de tous côtés, à chaque instant. Les visiteurs peuvent déambuler autour comme à l’intérieur, jouer avec les miroirs et leurs reflets...

La forme globale de la création, sobre et lisible dans le paysage, contraste avec les couleurs environnantes. Ses arcs et ses bambous clairs accrochent la lumière, ses miroirs la reflètent.

Éclat est comme une grande respiration, celle du vent qui anime le déplacement de tous les miroirs au même instant.

Coulée de la Bourianne à Saint-Julien-d’Ance

L’artiste : Benoit Delomez

Douze cubes noirs dévalent la pente de la coulée ; ils transportent eux-mêmes les pierres, accrochant dans leur course des morceaux de ciel ou bien l’image d’un visiteur. Le dessin des arêtes noires des « dés » force le regard dans un esthétisme radical, exacerbé par le Shou Sugi Ban ou bois brûlés du Japon Médiéval. Les photographies de basaltes, traversées de lumière et recomposées sur deux faces de 6 cubes, image symbole de la Terre, jouent avec les pierres du site comme un écho , en miroir, en abîme. L’échelle des temps est ici questionnée, perturbée, le temps géologique, le temps des hommes, le temps dans son infime division, l’instant.

Tandis que sur le miroir utilisé en habillage sur les 6 autres cubes, le ciel est lui aussi convoqué, le soleil, la pluie, les lumières changeantes des saisons ainsi que le promeneur ; le temps s’écoule sur l’œuvre comme pour mieux l’ancrer à la coulée, ici et maintenant.

Lac de Malaguet à Monlet

L’artiste : Marie Toulotte

L’hétérotopie est un concept forgé par le philosophe Michel Foucault en 1967. Les hétérotopies sont des mondes dans les mondes qui reflètent et bouleversent ce qui est à l’extérieur. Ce sont des espaces concrets qui hébergent l’imaginaire. En bois brûlé à l’extérieur, ce volume noir contraste avec la végétation environnante. L’extérieur est austère, le volume est primitif, on le contourne et l’intérieur se dévoile tout en contraste de strates en bois naturel. Il est réconfortant, tout en courbes, nous invite à la méditation et à l’introspection.

Telle une onde qui nous invite à nous recentrer, à regarder au plus profond de nous ; un écho qui fait face au lac de Malaguet. Le projet Strates invite à regarder en profondeur tous les constituants d’un ensemble. Comme chacun des aspects opposés et complémentaires de tout ce qui existe. Strates invite à la réflexion et aussi à l’hétérochronie, là où les hommes sont également en rupture avec le temps. Sa forme protectrice telle une carapace nous protège.

Etang de la Plaine à Rosières

L’artiste : Michael Chauvel

Les yeux sont le reflet de l’âme... Une structure invasive prend possession de l’étang de la Plaine... Double jeu sur le reflet, un œil apparaît avec la réflexion de la structure dans l’eau...

Cette soudaine apparition dans le paysage ne manquera pas de provoquer l’étonnement du spectateur et l’obligera à s’interroger sur la présence de ces cubes.

L’idée ici est de modifier l’espace en y apportant l’inutile, de modifier la perspective pour esquisser l’idée que c’est peut être différent... et de provoquer une réflexion intime sur notre attitude face à la Nature.

Jardin Henri-Vinay au Puy-en-Velay

L’artiste : Pia Hinz

Phaos est un vitrail placé dans l’ouverture de la porte romane installée dans le jardin Henri-Vinay. Le vitrail est un objet qui entre en relation avec son environnement de part la lumière qu’il reçoit et celle qu’il renvoie. La pratique de Pia Hinz remet au goût du jour la technique du vitrail dans un contexte original. Phaos joue avec les constructions de la porte romane et y ajoute même un élément architectural. Le motif fait référence aux fontaines du parc qui aspirent à souligner la relation entre œuvre, architecture et paysage.

Chapelle de la Madeleine à Monistrol-d’Allier

L’artiste : Annouck Lepla

Mirage, songe et cheminement... La vue est dégagée, le départ imminent, à l’horizon de l’imaginaire se dressent déjà les côtes de la Galice. Ici se reflètent nos espoirs, nichée dans les cavités rocheuses la promesse de l’océan, au lointain la vision du chemin à parcourir et l’écho d’un renouveau.

L’installation pour la chapelle de la Madeleine est imaginée comme un voyage immobile. Elle est une projection pour le pèlerin sur le départ, une promesse d’aller au bout de sa quête, peut-être jusqu’à l’océan. Nichée dans les cavités, une communauté corallienne semble tisser des liens avec les anciens habitants des lieux, lorsque le Massif central était un archipel. Vestige d’une des plus anciennes espèces animales vivantes, cette présence insolite évoque les ouvrages au long cours, les temps géologiques façonnant le paysage, le temps à l’œuvre dans les gestes précis et délicats des dentellières, la lenteur de la marche offrant un souffle nouveau à l’esprit.

Où se situe les oeuvres ?

dossier de presse 15 06 2

Dernière modification le mardi, 04 juillet 2023 15:38

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