Le Département modernise et sécurise 3,2 km de routes départementales entre Espaly-Saint-Marcel et le Zouave à Sanssac-L’Eglise.

Avec plus de 3 400 kilomètres, la Haute-Loire possède un réseau routier départemental dense dont le Département assure la gestion, l’entretien, l’aménagement et la modernisation. « Renforcer et sécuriser toutes les accessibilités » est un enjeu important du plan de mandat Cap 2030. Les agents de la direction des routes sont chaque jour présents partout sur le territoire pour assurer la sécurité et le confort des usagers lors de leurs déplacements, sans oublier les enjeux en termes de développement économique et touristique.

La route départementale N°590 entre la sortie d’agglomération d’Espaly-Saint-Marcel, située au niveau de la salle des Orgues et le carrefour du Zouave est vieillissante. En effet, sur cet axe qui supporte désormais près de 6 300 véhicules par jour, la couche de roulement est en mauvais état, les glissières de sécurité ne répondent plus aux normes actuelles et les deux ponts ont besoin d’être réparés. La commune de Sanssac-l’Eglise a également sollicité le Département afin d’améliorer la sécurité dans la traverse du Zouave et de sécuriser les cheminements piétons.

Améliorer et de sécuriser les conditions de circulation pour chaque mode de déplacement

Un projet global de remise en état a donc été étudié par le Département en intégrant la question des mobilités douces pour répondre à son objectif de « renforcer et sécuriser l’accessibilité de tous ». Ce projet constitue le plus gros chantier de modernisation du réseau routier depuis le début du mandat de par sa longueur et sa nature protéiforme.

De plus, cette route se situant dans un périmètre proche de l’Agglomération du Puy-e- Velay, les élus départementaux ont choisi d’intégrer au projet des aménagements cyclables sur les 3,2 km du chantier.

Opération à 1.28 M€

Cette opération d’un montant global de 1.28 M€, qui permettra de sécuriser l’ensemble des usagers, va nécessiter différentes interventions. Les bordures des ponts sur le Farreyrolles et sur le Ceyssac seront totalement reprises. La chaussée sera intégralement reprise et deux bandes cyclables de 1,5 m hors marquage en section courante seront créées sur l’ensemble de l’itinéraire.

En complément, deux pistes cyclables séparées par des bordures seront créées pour sécuriser l’approche de l’entrée d’Espaly-Saint-Marcel et apporter un caractère semi-urbain à la traverse du « Zouave ». Dans cette dernière un cheminement piéton sera également créé afin de sécuriser les déplacements.

Lors de sa visite sur place, la présidente du Département Marie-Agnès Petit a rappelé que la stratégie de développement du réseau routier départemental répond à trois objectifs suivants : renforcer les principaux axes utilisés par les pôles d’emploi et de service ; rendre plus accessibles et plus visibles les sites touristiques et fiabiliser les temps de parcours domicile - travail.

Quatre mois de travaux

Cette opération, qui est d’une envergure particulière de par sa longueur, sera réalisée en 4 mois par l’entreprise Colas.

Afin de limiter au maximum la gêne occasionnée pour les usagers, le chantier sera organisé majoritairement sous alternat mais des coupures de circulations seront toutefois nécessaires pour trois semaines sur l’ouvrage « Du Ceyssac » au mois de juin 2023).

Réduire l'impact environnemental

Différents leviers et moyens existent pour réduire l'impact environnemental d'un chantier et les nuisances perçues par les intervenants du chantier, les riverains et les usagers de la voie publique. Les mois précédant le chantier, afin de sécuriser les interventions à venir, des recherches d’amiante ont été effectuées. Les résultats de deux tests ont montré l’absence d’amiante sur le tracé du futur chantier. Concernant les déchets, les fraisats des rabotages d’enrobé (environ 2500 tonnes) sont rachetés par l’entreprise Colas pour être réinjectés dans les centrales d'enrobés et ainsi préserver les ressources naturelles. Cette technique permet de réutiliser les matériaux de l’ancienne chaussée lors d’un futur chantier.

La couche supérieure de la route est rabotée, broyée, malaxée avec une émulsion de bitume puis réutilisée lors du prochain chantier. Cette technique de réfection de la chaussée en profondeur permet de réduire l’impact environnemental du chantier : en faisant l’économie de futurs matériaux et en réduisant le nombre de camions en circulation. C’est aussi une bonne manière de faire face à l’actuelle flambée des prix des matières premières.

De plus, les travaux de terrassement et de rectification des courbes vont représenter un volume d’environ 4200 m² de terre végétale. Ce dernier ne sera pas évacué puisque l’ensemble de ce volume sera réutilisé directement sur le chantier. Seuls les déchets inertes type matériaux terreux seront mis en décharge à proximité immédiate du chantier.