L'Aïkido Saint-Hostien-Meygal a fait son apparition depuis la rentrée à la salle polyvalente, sous l'impulsion d'André-Frédéric Delay, qui appartient à l'Académie Autonome d’Aïkido Kobayashi Hirokazu.

La salle polyvalente de Saint-Hostien se transforme en dojo chaque mercredi de 18 heures à 20 heures. 24 tatamis sont installés, le portrait de Kobayashi Hirokazu est positionné le long des tapis. Les pratiquants portent le dogi, le vêtement de travail, ainsi que l'hakama, ce pantalon traditionnel de cérémonie.

Des chutes et des immobilisations

Cet art martial japonais n'est pas un sport. Il n’y a pas de compétition et aucune recherche de performance. On peut être novice. "Il faut simplement s'engager avec sincérité", demande André-Frédéric Delay, l'enseignant. L'aïkido comporte beaucoup de chutes et des immobilisations. C'est l'art des samouraïs avec une pratique à mains nues, avec un bâton (le jo) ou le bokken, un sabre en bois.

"L’aïkido est une « voie », c’est-à-dire une démarche d’amélioration personnelle par un travail sur le corps et l’esprit pour acquérir plus de confiance en soi, donc plus de capacité à l’ouverture et à la bienveillance", argumente André-Frédéric Delay qui met en pratique un style fluide, un travail sur la mobilité des mains et des bras.

Canaliser l'énergie, respect d'un cadre

"L’aïkido est un art martial traditionnel japonais, non violent qui repose sur des principes éthiques forts : respect d’autrui que l’on ne cherche jamais à dominer, mais sans se soumettre à la violence ou l’agressivité qu’il veut imposer et sans céder à la tentation d’un compromis malsain."

Pour les enfants et les jeunes, non seulement il offre de grandes possibilités de canaliser l’énergie, mais en plus il apprend le respect d’un cadre, indispensable à tout travail personnel.

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